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Quels sont les différents types de volaille ? Les volailles dites «classiques» ou standard sont élevées au sol, sur une litière de paille ou de copeaux, à l’intérieur d’un bâtiment et leur alimentation est 100 % végétale et enrichie en vitamines et minéraux (96% de végétaux comprenant 65% de céréales, 31% de soja et 4% de vitamines et minéraux. Les volailles certifiées sont élevées au sol à l’intérieur d’un bâtiment. Les caractéristiques certifiées sont variables selon les cahiers des charges : la certification peut avoir lien avec l’alimentation, l’âge minimum d’abattage, ou encore la souche. Ces caractéristiques sont généralement intermédiaires entre le standard et les labels. Les contrôles de ces caractéristiques sont effectués par un organisme certificateur agréé. L’élevage des volailles fermières Label rouge suit un cahier des charges spécifique, le même dans toutes les régions. Elles sont élevées dans le même type de bâtiments mais peuvent sortir à l’extérieur en plein air (généralement dans un pré) pendant un nombre réglementé d’heures dans la journée. En dehors de ces plages horaires elles sont dans le bâtiment clos. Leur alimentation est également 100% végétale avec 70 à 80 % de céréales. Les souches de poulet sont dites « à croissance lente » et les poulets ont au minimum 81 jours lorsqu’ils sont abattus. Les contrôles sont assurés par un organisme certificateur agréé. Les volailles fermières Label Rouge sont généralement identifiées par une marque collective régionale (I.G.P.). L’élevage des volailles AOC (appellation d’origine contrôlée) est caractérisé par une typicité liée à leur mode de production et notamment par une alimentation légèrement différente de celle des autres volailles d’élevage. Seules les volailles de Bresse (poulets, chapons, poulardes et dindes de Bresse) bénéficient d’une A.O.C. Les volailles biologiques (AB) proviennent d'un élevage sans produits chimiques de synthèse. Elles bénéficient également d’une alimentation 100% végétale mais dont 90% au moins est issue de l’agriculture biologique. Elles sont élevées au sol mais doivent disposer d’un accès à un parcours herbeux extérieur (50 % de la durée de vie). Comme les volailles Label Rouge, elles sont de souche rustique, à croissance lente et leur durée d’élevage est de 81 jours minimum. Les volailles sont abattues à des âges différents selon le mode d’élevage : autour de 50 jours pour les volailles standards ou "classiques", 56 jours minimum pour les volailles certifiées, 81 jours minimum pour les volailles Label Rouge et Bio. Cependant, la qualité intrinsèque des volailles ne dépend pas de l’âge d’abattage mais du mode d’élevage et de la manière dont l’éleveur élève ses volailles. L'âge influence néanmoins les caractéristiques organoleptiques des poulets. Par exemple, les muscles sont plus tendres et plus juteux chez les poulets classiquess plus jeunes que chez les poulets Label. Le poulet industriel :
- Son étiquetage mentionne le poids, le prix et l'adresse de la coopérative sans aucun sigle susceptible d'induire en erreur (un épi de blé, par exemple, pourrait laisser croire qu'il s'agit d'un poulet de grain). L'origine des volailles est indiquée par une lettre, comme celle des automobiles (F pour France...).
- Il est abattu entre 42 et 45 jours. L'abattage répond aux règles sanitaires en vigueur, ni plus ni moins. - Son alimentation comprend 55 à 60 % de céréales (blé, colza, orge, maïs...) non certifiées et pouvant contenir des pesticides ou des OGM (organismes génétiquement modifiés). Pour qu'il grossisse plus rapidement, l'animal est nourri également avec des matières grasses et des farines animales (2 à 4 %), voire des antibiotiques qui accélèrent son développement. Il grandit dans un bâtiment sans jamais voir le jour, à raison de vingt-trois volailles en moyenne par m2. - Riche en eau, mais plutôt pauvre en goût... Sa chair est bien blanche, manque de consistance, se cuit rapidement. A cuisiner en sauce de préférence.
Le poulet certifié conforme : - Son étiquetage précise que l'animal a été soumis à un contrôle et qu'il correspond au cahier des charges établi par l'exploitation d'origine. L'animal reçoit alors la dénomination de « poulet industriel supérieur ». - Son âge se situe entre 42 et 45 jours. - Son alimentation ne doit pas comporter de farines animales. En revanche, le poulet est nourrit de céréales, de produits dérivés de l'industrie céréalière (8 %), de protéagineux (un mélange de protéines et de matières grasses) et de tourteaux de soja. - Il est vendu en barquette. Sa nourriture composée majoritairement de céréales lui confère un peu plus de saveur. Mieux vaut l'accompagner d'une sauce. Le poulet Label rouge :
- Accordé par le ministère de l'Agriculture, le label rouge obéit à un cahier des charges précis. Si l'animal a grandi en semi-liberté, la mention « poulet fermier » est apposée sur l'étiquette. Cela signifie qu'il n'existe pas plus de onze volailles par mètre carré dans le hangar de nourrissage, chacune d'elles disposant d'un parcours extérieur de 2 m2 au moins. Lorsque le circuit est illimité, la mention « élevé en plein air » le signale au consommateur. Lieu de production (Challans, Bresse, Loué...) et numéro de série sont toujours indiqués sur l’emballage. - Il est abattu entre 81 et 90 jours. - Son alimentation varie selon l'âge du poulet : avant 28 jours, au moins 50 % de céréales et de dérivés céréaliers ; au-delà de 28 jours, elle comporte un minimum de 75 % de céréales. Les antibiotiques favorisant la croissance sont interdits. - Cet animal a pu s'ébattre en plein air et a été nourri avec des céréales : il a donc plus de goût qu'un poulet ordinaire. Vendu en supermarché et chez le boucher, il est aussi nettement plus gros qu'une volaille industrielle. Il possède parfois des caractères qu'il doit à son lieu de production : poulet aux pattes noires ou à la chair jaune s'il a été nourri au maïs. Goûteux et ferme, il peut se cuisiner tel quel. La mention sans ogm : Apparue en février dernier, elle concerne certains poulets étiquetés Label rouge. La mention "poulet fermier" est également apposée. Ces volailles reçoivent une alimentation exempte d'organismes modifiés génétiquement qui, par souci de sécurité, ne contient pas de soja. Un peu moins chères que les "bio", elles en ont le goût et l'aspect. Le poulet bio : - Son étiquetage comporte le fameux label AB agréé par le ministère de l'Agriculture. Ce logo indique au consommateur que la volaille est issue de l'agriculture biologique. La mention « élevé en plein air » (parcours illimité) apparaît, même si le cahier des charges du label inclut cette qualité. Le nom du producteur doit également figurer sur l'étiquette. - Il est abattu vers 112 jours en moyenne. - Son alimentation est exclusivement céréalière et végétale. Provenant de l'agriculture biologique, les produits sont garantis sans pesticides, sans engrais et sans OGM. En cas de maladie, le poulet est traité par la phytothérapie. - C'est le poulet haut de gamme par excellence (le prix s'en ressent...). Il a eu le temps de s'affermir les muscles. A déguster rôti pour apprécier pleinement la fermeté de sa chair et son vrai goût de poulet de la ferme. Attention : sa cuisson est plus longue en raison de sa faible contenance en eau. Le poulet AOC : - L'appellation d'origine contrôlée garantit une qualité liée spécifiquement au terroir et au savoir-faie local, transmis par la tradition. Elle s'applique seulement aux volailles de Bresse. - Le poulet AOC est abattu à 16 semaines au minimum. - Son alimentation, à base de céréales et de produits laitiers, ne comporte ni farines animales, ni graisses, ni antibiotiques de croissance. Les aliments médicamenteux sont soumis à un contrôle vétérinaire. Ce poulet à grandes pattes est élevé en plein air sur un parcours illimité. - Vendu sur les marchés et chez le boucher, il se distingue par la finesse de son goût. Idéal pour les amateurs de terroir. |
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