Pasta alla Norma 2
Recettes pour 4 personnes
500 grammes de spaghetti
2 aubergines
Gros sel
Huile d’olive vierge extra
3 gousses d'ail
1 oignon
10 tomates Pachino
10 feuilles de basilic
150 grammes de ricotta salata émietté (ricotta salé)
Coupez les extrémités des aubergines et tranchez-les finement.
Déposer sur un colla pasta (l’égouttoir) les saupoudrer de sel couvrez les aubergines avec un poids (par exemple, un chaudron rempli d’eau) et laissez dégorger pendant deux heures dégorgé. Si vous avez de jeunes aubergines avec peu de graines, il n'est pas nécessaire de les faire dégorger.
Éponger les tranches d’aubergines pour enlever l'excédent de sel. Les fariner légèrement – ceci les empêche de boire l’huile. Faire frire les tranches d’aubergine dans l’huile chaude, environ 2 minutes de chaque côté. Les déposer sur un papier absorbant puis les glisser dans un four doux pour les tenir au chaud – sans les couvrir sinon elles vont ramollir... Entre-temps, préparez la sauce tomate. Faites revenir dans 2 cuillerées à soupe d’huile un oignon et trois gousses d’ail hachés. Ajoutez une grosse boîte de tomates, 700 grammes de tomates fraîches coupées en dés, du sel et du poivre fraîchement moulu. Faites cuire une vingtaine de minutes, en brassant de temps en temps. Quand la sauce a épaissi, passez-la dans un moulin. . Mettez l’eau à bouillir pour vos pâtes quand les pâtes sont prêtes (a dente.), égouttez-les et mettez-les dans un grand plat de service. Ajoutez d’abord la ricotta salata. En mélangeant bien, puis ajouté la sauce tomate, le basilic et les aubergines. Brasses et serves immédiatement
Maria Callas a immortalisé « Casta Diva »,vun des airs les plus émouvants de tout le répertoire opératique. Quiconque a entendu un enregistrement de cet air de Norma peut reconnaître la voix de la Callas entre mille et il est à parier que les frissons et même les larmes l’accompagneront, à la première aussi bien qu’à la centième écoute. Vincenzo Bellini reste le maître absolu dubel canto, admiré aussi bien par Chopin que par Wagner. Mélodiste insurpassé, orchestrateur raffiné même si on lui reproche parfois sa relative simplicité, le compositeur italien dont on célèbre cette année le 200 eanniversaire de naissance – anniversaire malheureusement éclipsé par celui de « l’autre » italien, Verdi – connaissait parfaitement les possibilités, même les plus infimes, de la voix, les effets et l’ornementation.
Pourtant, Giuditta Pasta, qui créa le rôle de Norma, aurait considéré la prière à la lune de la prêtresse gauloise « inchantable » lors de la première répétition. On raconte volontiers que Bellini avait alors fait un pacte avec elle.: elle essaierait de la chanter pendant une semaine, tous les matins et si, à la fin de cette période d’essai, elle trouvait toujours aussi rebutante, il l’adapterait. La suite de l’histoire est prévisible. Le soir de la première, la difficulté est transcendée et la chanteuse se donne complètement au rôle.
La première, le 26 décembre 1831, est reçue avec peu d’enthousiasme par le public de La Scala, le compositeur, éploré, mentionnant même dans une lettre ce « fiasco ». Bellini, convaincu des qualités de l’œuvre, persiste. La deuxième performance de l’opéra s’avère moins controversée. L’opéra sera finalement présenté 39 fois lors de la saison 1831–1832 et n’a pas quitté l’affiche depuis. Maria Callas reprendra le rôle 89 fois entre 1948 et 1965. Les maisons d’opéra les plus réputées remettent régulièrement à l’affiche cet opéra où se côtoient passion, rage, jalousie et sacrifice.
Le poète Felice Romani, qui a rédigé presque tous les livrets des opéras de Bellini, a su exprimer avec simplicité la tragédie de deux druidesses gauloises, Norma et Adalgise, amoureuses d’un même homme, le proconsul romain Pollione. Plutôt que de céder à une jalousie dévastatrice, elles réussissent plutôt à transcender leur amour pour cet homme grâce à une admirable amitié que la musique sublime de Bellini exprime avec une grande sensibilité.