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Les armements italiens

En termes de pavillon (exprimé en tonnes de port en lourd) l’Italie se situait, en janvier 2009, à la 18e place mondiale et la 8e place européenne. En matière de contrôle économique de la flotte, notre voisin se situe au 13e rang avec 65% de sa flotte sous pavillon national alors que la France est au 26e rang et à 45% sous pavillon national. Pour les navires à passagers, l'Italie se place au second rang mondial derrière les États-Unis avec 94% de pavillonnement national. L’Italie compte un pavillon (domestique et depuis 1998 international). Le registre international a la réputation d'être "économique"1 favorisant les immatriculations des opérateurs nationaux et même voisins (Corsica Ferries, Minoan).

Le secteur maritime italien repose sur un nombre élevé d’armements dont le roulier constitue un des piliers en raison de l’importance des liaisons avec la Sardaigne, la Sicile et les nombreuses petites îles nationales. En outre, depuis les années quatre-vingts, les liaisons internationales se sont étoffées. La Corse est devenue une destination touristique italienne alors que les passagers vers l’Afrique du Nord, de la Lybie au Maroc, ont progressé au fil des années. Pour le fret comme pour les passagers, l’intégration de la Grèce puis la normalisation des Balkans (Croatie, Monténégro, Albanie) ont permis de densifier les échanges en Adriatique.

délestage du réseau routier dans les échanges notamment avec la Sicile et maintenant avec les voisins sous le terme générique d'autoroutes de la mer. L'Italie développe un système orignal d'ecobonus pour soutenir directement la demande par une remise de prix offert aux transporteurs routiers utilisant la solution maritime.

L’opérateur historique du marché ferry est l’armement public2 Tirrenia de Navigazione incluant plusieurs armements régionaux3. L’armement, dont le siège est à Naples est annoncé en voie de privatisation ce que réclamait depuis plusieurs années le secteur privé en dénonçant les subventions publiques (environ 220 Meuros par an) qui permettaient à l'opérateur public de pratiquer des politiques tarifaires agressives. Le gouvernement de Silvio Berlusconi a annoncé que l'année 2010 verrait la privatisation du seul transporteur maritime public d'Europe avec le polonais Unity Lines. Gouvernement, régions et syndicats devront négocier sous l'oeil du privé le changement de statut de l'un des plus grands opérateurs européens avec 23 unités valant 650 Meuros, 3 000 salariés et 800 Meuros de dettes.

La concurrence du privé est vive en raison même de l’importance des marchés insulaires (6.5 M de passagers dans les ports sardes, 3.6 M dans les ports siciliens hors Messine). Plusieurs groupes familiaux4 sont engagés dans le secteur : Onorato (Moby Line agrandie en 2007 de Lloyd Triestino), A. Grimaldi (GNV5), E. Grimaldi Naples (Grimaldi Lines), Aponte (SNAV), Franza (Carronte & Tourist), Morace (Ustica Lines). Chacun montre un grand dynamisme en termes d’équipement de navires (cruise ferry et ferry rapide) et d’engagements internationaux. GNV a fait de sa liaison Barcelone – Gênes un modèle de nouvelle ligne mixte en Méditerranée et s’est engagée jusqu’à Tanger avec une présence annoncée à Sète. Pour sa part, Moby sera présent à Toulon en 2010 sur le marché corse. Le groupe Grimaldi de Naples a pris une ampleur européenne avec les acquisitions du Finlandais Finnlines (2007) et du Grec Minoan (2008) afin de constituer le premier acteur roulier paneuropéen. Il faut encore ajouter son positionnement sur le transport de véhicules sur les marchés Nord – Sud d’Amérique latine et d’Afrique noire.

Car carrier multipurpose, Grande Nigeria à Hambourg

Photo ISEMAR

La position italienne en matière de conteneur est moins forte. Il faut rappeler que M. Giovanni Aponte originaire de la région de Naples est le fondateur du numéro deux mondial MSC, société dont le siège social est à Genève. Les autres opérateurs du secteur ont été victimes du mouvement d’acquisition de ces dernières années. Lloyd Triestino a été intégré par Evergreen (1998), Contship Container Line (crée en Suisse par M. Ravano) était l’un des éléments de CP Ships depuis repris par Hapag Lloyd (2006), Costa Containers Line est devenue une filiale de Hamburg Sud (2007). Le secteur italien garde néanmoins quelques petits opérateurs spécialisés sur les marchés méditerranéens, Tarros de La Spezia et Linea Messina de Gênes qui possèdent chacun un terminal dans leur port d'attache.

Dans le secteur des vracs, les intérêts italiens s’orientent davantage vers les secteurs de la chimie et du gaz et délaissent les secteurs plus traditionnels du pétrole et du vrac sec. Parmi les entreprises, on peut citer : Coeclerici, Premuda, D’Amico Navigazione, Bottiglieri, Fratelli d’Amato, Navigazioni Montanari. Là encore, il s'agit essentiellement de groupes familiaux à l'image-même de l'économie italienne dominée par cette structure entrepreneuriale.

Pour la croisière, l'Italie représente le premier pays de destination européenne et les Italiens le troisième marché de clientèle. Les ports d'embarquement de Venise avec 530 000 passagers et Civitavecchia avec 500 000 suivent Barcelone sur le podium européen. Selon une étude récente réalisée par l'European Cruise Council, le secteur de la croisière représente 97 000 emplois en Italie (plus du double de l'Allemagne et de la Grande-Bretagne). Ce chiffre intègre à la fois les compagnies, les services et la construction navale.

Deux armements italiens sont actifs sur le marché européen de la croisière. Le premier dont le siège opérationnel est à Gênes est Costa, filiale depuis 2000 du n°1 mondial l'Américain Carnival Group. Costa compte 14 navires fin 2009 et domine le marché continental avec pour concurrent MSC croisière. Basée à Naples, la compagnie a été bâtie en 1987 par la famille Aponte sur la base de Flotta Lauro et opère 9 navires.

Géographie portuaire nationale

La principale région portuaire est la Ligurie avec les trois ports de Savone – Vado, Gênes et La Spezia qui représentent l’interface des régions du Piémont et de la Lombardie. L’essentiel de la conteneurisation liée à l’économie italienne se concentre en Ligurie avec une concurrence traditionnelle de Gênes (54 Mt en 2008) et La Spézia (18.6 Mt). Plus au sud, la Toscane possède le port généraliste de Livourne (34 Mt) alors que Civitavecchia (7 Mt) en Latium se positionne essentiellement sur les passagers (ferries et croisières).

Le Mezzogiorno, moins développé économiquement que le Nord, compte néanmoins du point de vue portuaire. Le duo de Campanie de Naples (19.3 Mt) et Salerne (9.7 Mt) représente un volume important de trafics. La Calabre abrite l’un des plus grands hubs de Méditerranée avec Gioia Tauro (34 Mt). Calibré pour une industrie sidérurgique bord à quai, le port a trouvé sa juste vocation dans le transbordement de conteneurs, mais aussi de véhicules. En Basilicate, Tarente (43.2 Mt) est un grand port sidérurgique auquel s’est ajouté du transbordement ces dernières années.

Le transbordement de conteneur est l’une des vocations du port sarde de Cagliari (34.2 Mt) qui possède l’une des plus grandes raffineries du pays. Les ports siciliens voient le transit des échanges domestiques de marchandises, mais aussi un important volet de pétrole brut pour le raffinage à Millazo (22.5 Mt) et Augusta (30,4 Mt).

Les ports de l’Adriatique s’articulent autour de petits trafics spécialisés avec pour la plupart des trafics de rouliers vers les pays riverains. Ravenne (25.9 Mt) possède un important trafic de vracs autour de l’agriculture et de l’industrie. Venise (30.2 Mt) et Trieste (48.2 Mt) possèdent un gros volet pétrolier, avec pour le second seulement une fonction d’approvisionnement des raffineries du Nord des Alpes via le TAP (Allemagne) et l'AWP (Autriche). Trieste est aussi le port italien de l’autoroute de la mer turque (Ambarli, Cesme, Mersin) soit 220 000 camions en 2008, complétée par des services ferroviaires vers l'Autriche.

Trafic conteneurisé des ports italiens (evp, 2003, 2008) 2003

2008

2003

2008

Savone

53 000

253 000

Gioia T.

3 149 000

3 467 000

Gênes

1 606 000

1 766 000

Tarente

658 000

786 000

La Spezia

1 007 000

1 246 000

Cagliari

314 000

307 000

Livourne

592 000

779 000

Ravenne

160 000

214 000

Naples

433 000

481 000

Venise

265 000

379 000

Salerne

417 000

330 000

Trieste

185 000

336 000


Développements portuaires

Le développement portuaire italien en termes de conteneurs est marqué par une certaine atonie. Les armateurs via Confitarma ont critiqué l'absence de politique nationale de modernisation mais aussi souligné le besoin de simplification réglementaire et d'organisation. L'association Assologistica plaide même pour ne laisser dans le giron de l'État que les ports de +10 Mt ou +400 000 evp et de transférer vers les régions les autres. Resterait alors une dizaine de ports d'État contre 23 actuellement.

L’évolution de la conteneurisation hors transbordement a été relativement limitée. Les ports ligures reposent presque uniquement sur le marché d’Italie du Nord lui-même disputé par les ports du Range Nord qui captent la Suisse, l’Autriche et l’Europe centrale. C'est un marché où Trieste souhaite coopérer avec ses voisins, le slovène de Luka Koper et le croate de Rijeka.

En conséquence, les développements portuaires sont loin d’atteindre les grands projets espagnols et français. Le port de Savone va développer un nouveau terminal, destiné en principe à APM Terminal (500 000 evp de capacité). La Spezia possède un vieux projet d’extension du terminal de Contship Italia – Eurogate pour l’instant non mis en oeuvre. A Naples, le terminal de Levante devrait à terme accueillir l'alliance de MSC et Cosco dans le manutentionnaire CoNaTeCo.

Le port de Gênes possède aujourd’hui trois terminaux, le grand terminal du VTE de PSA à Voltri (ouvert en 1992, repris en 1998 par PSA, 62.5% du marché), le terminal de Messina Linea et le terminal SECH dans la partie ancienne. Deux extensions sont en cours. La première repose sur l’aménagement du "module 6" de Voltri (500 000 evp de capacité) confié en 2008 à PSA en partenariat avec Cosco et les chemins de fer (FS). Eurogate qui aurait souhaité venir à Gênes avec la concession du "module 6". MSC est elle partenaire de SECH6 pour le second projet génois avec la reconstruction d’un site sur la Calata Bettolo (750 000 epv de capacité).

6 PSA établit des liens d'actionnariat croisés avec GIP propriétaire de SECH ce qui a soulevé une enquête de l'autorité anti trust italienne en 2009.

7 Depuis 1994, l'ensemble de la manutention italienne est détenu par des acteurs privés.

8 Contship Italia est passé en 1999 dans le giron d'Eurokai (Hambourg) puis d'Eurogate.

L’Italie est sans doute le plus diversifié des pays européens en termes d'opérateurs de manutention7 de conteneurs. La position dominante est assurée par Contship Italia8 (la moitié du trafic italien) avec des associations à MSC (La Spezia, Livourne, Ravenne) et APM T (Gioia Tauro). Seule Cagliari est totalement en propre. PSA est présent depuis 1997 à Gênes (VTE) et à Venise (Vecon). HPH a repris le terminal de Tarente à Evergreen en 2009. MSC, outre les trois alliances avec Eurogate, est coactionnaire à Venise (TIV) et à Naples (Molo Bausan).

L'autre type de développement portuaire concerne le gaz. L'Italie, jusqu'à présent à 97% alimentée par gazoduc, développe un important volet d'équipement en terminaux LNG tout en multipliant les connections avec les producteurs par de nouveaux gazoducs dont une variante Sud du futur gazoduc russe "South Stream" au travers du canal d’Otrante vers Brindisi, et du gazoduc algérien "Galsi" via la Sardaigne.

Jusqu’à 2009, l’Italie possédait un seul terminal LNG (ENI) datant de 1971, Panigaglia à côté de la Spezia. Depuis quelques années, une partie de l'approvisionnement italien utilise le terminal de Montoir en France avant restitution par le réseau terrestre franco-italien. En outre, en août 2009 s'est ouvert au large de Rovigo près de Venise, l’Adriatic LNG terminal (Qatar Petroleum, ExxonMobil et Edison). Les prochains terminaux seront ouverts à Brindisi (BG Italia) et au large de Livourne (Endesa, Iride Group, Golar). Une demi-douzaine d'autres projets est évoquée en Italie.

Dimensions ferroviaires et logistiques

L’Italie est l’un des pionniers européens de la complémentarité ferroviaire des pré/post acheminements maritimes de conteneurs. Certes, le non-routier n’est pas équivalent aux ports d'Europe du Nord, mais Gênes avec 20% et La Spezia avec 25% disposent d’une bonne intermodalité. Même le hub de Gioia Tauro, en Calabre a toujours eu des liens au travers de la péninsule.

Le développement de la conteneurisation ferroviaire italienne doit beaucoup à la stimulante concurrence faite à Italcontainer (FS) par Contship Italia (Eurogate). Pour concurrencer le port voisin de Gênes, Contship Italia a développé précocement le transport intermodal à La Spezia avec sa filiale Sogemar (270 000 evp en 2007). En complément, le groupe a progressivement construit un réseau de ports secs en propriété à Milan (Melzo, Rho) et Modène (Rubiera) et en utilisant les terminaux communs (interporti) avec d’autres grandes villes. Depuis 2002, l’articulation ferroviaire se fait aussi au travers des Alpes avec le service Hannibal.

Depuis le milieu des années quatre-vingts, l'Italie est un pays pionnier en matière de plate-forme (interporto). L'objectif était à la fois de privilégier les liens avec les ports nationaux malmenés par la concurrence nord européenne et de réduire le "tout route" dans les acheminements terrestres.

La particularité italienne en matière d'organisation logistique du territoire est qu'il s'agit d'une politique nationale décidée au travers de plusieurs lois édictées entre 1990 et 2002. L'Etat définit la planification générale, les règles de financement et de gestion tout en laissant aux acteurs locaux (administrations territoriales, CCI) la mise en opération. L'Italie compte quatorze interporti aux trois quarts localisés dans les zones industrielles du nord représentant de 20 à 25% du parc logistique national. Une récente étude allemande (www.gvz.org.de) plaçait 5 interporti parmi les dix meilleurs terminaux intermodaux italiens dont Vérone comme leader. Le pilier économique de la construction navale

L'Italie reste l'un des grands pays européens de construction navale avec une place de leader sur le secteur des navires à passagers. A la fin de l'année 2008, le carnet de commandes se composait (en tonnes brutes compensées) au trois quarts de navires de croisière et un quart de ferries. L'Italie représente un gros tiers des navires de croisière en commande dans le monde et un quart des ferries.

Livraison annuelle en tonnes brutes compensées des

principaux constructeurs d'Europe de l'Ouest

Allemagne

Italie

Finlande

France

Sources VSM

Trois chantiers réalisent la production navale italienne de gros navires à passagers : Vicentini Cantieri Navale (Venise), Nuevi Cantieri Apuania (Massa Carrara) et surtout le géant Fincantieri. Deux autres constructeurs sont plus spécifiques, Mariotti (Gênes) pour les petits navires de luxe et les méga yachts; Rodriguez (Messine) pour les petits navires rapides et également des méga yachts.

Le Majestic (GNV), cruise ferry, Nuevi Cantieri Apuana (1992)

Photo ISEMAR

La construction navale nationale bénéficie historiquement des commandes du secteur ferry italien particulièrement dynamique à la hauteur de l’importance des marchés insulaires mais aussi les liaisons avec l’Espagne qui ces dernières années ont été dotées de nouvelles unités confortables et rapides.

L'un des plus grands constructeurs européens est donc l'Italien Fincantieri. L'entreprise, organisée en 1959 et dont le siège est à Trieste, est toujours propriété de la holding publique Fintecna. La particularité de Fincantieri est sa présence à la fois dans les constructions navales civile et militaire et ce au travers de neufs sites employant 10 000 salariés. Pour la croisière, il s'agit des chantiers de Monfalcone, de Maghera (Venise) et de Sestri (Gênes); pour les ferries ce sont ceux d'Ancône, de Castellemmare di Stabia (Naples) et de Palerme; enfin pour les navires militaires ceux de Muggiano (La Spezia) et Riva (Ligurie).

Dans la concurrence européenne avec les Allemands de Meyer Werft et les Franco-finlandais de STX Europe, Fincantieri bénéficie de la confiance du plus grand groupe de croisière mondial Carnival qui a commandé pas moins de 39 navires entre 2000 et 2008 : 9 Carnival, 9 Costa Cruises, 2 Cunard, 3 P&O Cruises, 8 Holland America Lines, 7 Princess Cruises. Il faut ajouter à cela pour la même période, 24 navires à passagers (ropax, cruise ferry, fast ferry).

Carnets de commande 2010-2012 2010

2011

2012

total

Fincantieri (Itatie)

5

3

2

10

Meyer Werft (All.)

2

3

2

7

STX Europe France

2

2

STX Europe Finlande

2

1

3

La cuisine

Si la plupart lignes de croisières offrent des nourritures adaptées aux palais occidentaux, elles proposent également des dîners à thème montrant la cuisine d'un pays particulier. Sur les bateaux les plus petits, suivant le navire ou la nationalité de l'équipage, la cuisine peut être grec, italienne, scandinave, allemande... À bord de tous les bateaux de croisière, la qualité de la cuisine est généralement bonne, mais même un chef habile est rudement mis à l'épreuve pour servir 500 dîners ou plus à l'heure.

Si vous n'êtes pas satisfait de votre repas, n'hésitez pas à le renvoyer aux cuisines, et à en demander un autre. Vos droits en la matière sont ici identiques qu'à terre. Vous aurez parfois la possibilité de combiner plusieurs plats pour créer votre menu idéal, et si vous êtes vraiment trop insatisfaits, vous pourrez, tout particulièrement sur les grands bateaux, demander à ce que l'on vous prépare un repas de substitution, comme une omelette, une salade, voire un steak. Tout dépendra de ce que contiendra le garde-manger des cuisines.

En prévenant la compagnie à l'avance, vous pourrez obtenir pour la durée de votre croisière des repas cacher, sans sel, sans cholesterol, sans sucre, végétarien ou autre.

Les navires de grande taille, offrent automatiquement, comme alternative aux repas habituels, des menus diététiques. Ce n'est pas le cas sur les navires plus petits qui proposent rarement ce type de repas.

Généralement le vin et les alcools de table sont en sus. Le prix est identique à celui que vous trouverez dans les restaurants à terre. Cette somme sera créditée sur votre compte de bord.

Les repas

es paquebots des grandes lignes océaniques servent les repas à heure fixe. Pour le petit déjeuner, vous pouvez avoir le choix entre 4 options : premier café du matin avec pâtisseries sur le pont, petit déjeuner au lit via le service de cabine, petit déjeuner buffet dans la cafétéria et petit déjeuner à la place dans la salle à manger. Il peut également y avoir deux ou trois collations en plus des repas principaux, comme le goûter, le thé, ou le buffet de minuit .

De façon générale vous pouvez manger ce qui est sur le menu, en quantité illimitée, et prendre autant de repas que vous souhaitez.

Le service en chambre est traditionnellement, mais pas toujours, gratuit.

Les restaurants

Les repas sont servis dans la salle à manger principale, qui sur la plupart des bateaux ne peut loger que la moitié des passagers. C'est pourquoi il y a souvent 2 services avec un intervalle de 1H30 à 2H30. Pour le dîner, le premier service est à 18H-18H30 et 20H00-20H30 pour le deuxième. Sur les bateaux plus petits et plus chic, le service est "ouvert". C'est à dire sans heure fixe.

La plupart des bateaux ont un restaurant style cafeteria généralement situé près de la piscine, où vous pourrez prendre votre déjeuner et petit-déjeuner. Le dîner est lui, en principe pris, dans la salle à manger. Beaucoup de navires offrent aussi le café et le thé en libre-service non-stop, ainsi que des buffets de minuit.

De plus en plus de bateaux proposent de la cuisine "ethnique" : chinoise, indienne, japonaise, mexicaine, italienne... Vous trouverez ce type de cuisine sur les bâtiments les plus récents, cependant certaines lignes anciennes, essayent elles aussi de rester dans le coup en en proposant à leurs passagers. Vous pourrez aussi trouver sur certains vaisseaux, des pizzerias, des glaciers, des bars à caviar ou à café, mais il peut y avoir un supplément à payer pour ces équipements.

Notez que de plus en plus de lignes interdisent de fumer dans la salle à manger.

Places à table

Pour l'attribution de votre place à table, vous aurez, suivant le navire, plusieurs options : premier ou second service, non-fumeurs ou fumeurs (s'il y a une section fumeurs), table de 2,4,6 ou 8 personnes, et enfin souhaitez-vous des repas spéciaux (végétarien, casher, diététique...).

Sur certains bateaux les horaires des repas sont strictes. 10 ou 15 minutes après l'heure prévue du service, les portes sont fermées. Sur d'autres, vous pouvez entrer ou sortir selon votre bon vouloir, il vous faudra juste quitter la salle à la fin du repas. Quand un bateau a un seul service, les passagers peuvent entrer et sortir de la salle à manger, tant que les cuisines sont ouvertes, et pas débordées.

L'attribution des places n'est en usage, la plupart du temps, que pendant le dîner. Pour le brunch, le petit déjeuner ou le déjeuner, vous pouvez être assis n'importe où à tout moment. Les bateaux les plus petits ou les plus luxueux n'attribuent pas de places fixes pour tous les repas.

Si pour quelle raison que ce soit vous n'aimez pas la compagnie de votre table, le maître d'hôtel, si la salle à manger n'est pas complètement pleine, peut vous changer de place en échange d'un petit pourboire. Mais il sera probablement peu disposé à le faire après le premier jour de mer. Toutefois, comme les serveurs, stewards, sommeliers et autres ne reçoivent leur pourboire qu'à la fin de la croisière, soyez persistant si vous êtes vraiment malheureux.

Dîner à la table du capitaine

C'est un grand privilège et une merveilleuse expérience que d'être invité pour dîner une soirée à la table du capitaine. Bien que généralement ces places soient réservées aux personnalités, aux clients fidèles, ou à ceux ayant les suites les plus chères, on donne d'autres invitations au hasard, aux passagers ordinaires. N'importe quel passager peut demander une invitation du steward en chef ou au maitre d'hôtel mais il n'y ait aucune garantie qu'elle soit acceptée. A la table du capitaine vous devrez portez costume et cravate pour les hommes, et robe pour les femmes. Sur beaucoup de bateaux, les passagers peuvent aussi être invités à dîner aux tables des autres officiers. Les officiers peuvent aussi s'inviter à une table différente de passagers chaque soirée.

Les bars

Sur les bateaux, les bars, surtout s'ils sont près de la piscine ou des salons, sont un centre de vie sociale important. Sauf pour certaines catégories supérieures où tout est compris dans le prix du billet, ils fonctionnent sur le principe du "chaque verre bu doit être payé comptant". Cependant, plutôt que de réclamer l'addition après chaque tournée, certains navires offrent aux passagers la possibilité d'inclure les boissons dans leur compte de bord. Les bières coûtent de 3 à 5 €, le vin et alcools divers 4 à 6 €, et environ 8 € pour les cocktails.

Presque tous les bateaux exigent que les passagers aient plus de 21 pour acheter des boissons alcoolisées.

Certaines croisières organisent à leur bord des réunions des Alcooliques Anonymes ou le font à la demande des passagers. Si vous êtes concernés, renseignez-vous, et cherchez les lieux et horaires des réunions dans le programme quotidien glissé sous la porte de votre cabine chaque nuit.

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Room services
Très peu de navires ne disposent pas de service de restauration en cabine sauf si le docteur du bord le prescrit pour un passager malade. Beaucoup proposent simplement le breakfast, d'autres un menu "limité" à certaines heures du jour, ou bien encore une sélection de plats et snacks à toute heure du jour. Sur les croisières de luxe, le service est non-stop, et vous pouvez commander ce que vous voulez à tout heure du jour. Hormis pour les boissons alcoolisées, aucun supplément n'est réclamé pour le service de restauration en cabine. On notera toutefois que de plus en plus de navires mettent dans les cabines, un mini-bar, avec des snacks, des boissons. Certains font payer ce service, d'autres non.

  Communications
La plupart des cabines sont équipées de téléphone interne et de hauts-parleurs. Les hauts-parleurs ne peuvent être coupés, car ils permettent diffuser les messages importants du capitaine. Le téléphone peut être utilisé pour appeler une autre cabine, le room-service, le docteur, se faire réveiller, ou entrer en contact avec un officier.
$Sur la majorité des navires, vous disposez du téléphone satellite. La plupart sont même équipés de fax et de telex, et certains proposent des cabines à cartes, en vente à bord. Il faut un certain temps pour obtenir la ligne (30 minutes environ), le son est clair, m ais attention au tarif, de 6 à 20 euros la minute. Si vous n'avez rien d'important à annoncer, le mieux est encore d'attendre d'être à terre pour téléphoner. Sur les vieux navires, vous pouvez communiquer à terre avec la radio de bord. 
Une autre option est d'utiliser l'email pour communiquer à terre. Les navires les plus récents possèdent des business-center ou des cybercafés, qui mettent à disposition des passagers un accès internet, et un service d'email. Les prix varient. Certains facturent à la minute de connection (de 0,50 euros à 1 euro la minute), d'autres au mail reçu ou envoyés, (de 3 à 5 euros), ou encore au kilo-octet voire à la page. Par ailleurs, sur certaines compagnies, pour chaque passager embarqué, une adresse email est créé, sur d'autres, charge à vous avant de partir de vous en créer une auprès d'un fournisseur d'accès. Mais quelque soit le système en usage, n'oubliez pas que les tarifs sont bien supérieurs que ceux que vous pourrez trouver dans les cybercafés à terre.

  Photographies
>
 Le photographe de bord est l'une des traditions du monde des croisières. Il est là pour immortaliser chaque instant mémorable que vous vivrez durant votre voyage.
> La première photo qu'il prendra de vous, sera votre embarquement, mais parmi les milliers de photos prises, il vous sera proposé d'acheter celles qui vous intéressent. Si vous désirez une photo spéciale, ou bien spécifique, n'hésitez pas à le demander au photographe qui se fera un plaisir de vous la prendre.
> Beaucoup de passagers choisissent d'être pris en photo avant le dîner d'adieu du capitaine, qui est la soirée la plus habillée d'une croisière. En règle général les photographes de bord anticipent cette demande et placent à l'entrée de la salle à manger, un petit studio photo.
> Si vous préférez prendre vos photos vous même, des navires proposent à bord des services de développement sur papier ou sur diapo.

  Services religieux
>
 La plupart des bateaux offres des offices religieux, services du dimanche pour les catholiques, ou prières du vendredi pour les juifs (particulièrement sur les navires US).
> Le type de services religieux dépend du clergé que la compagnie invite ou a comme passagers, à bord. Très peu de navires ont des chapelles et encore moins des synagogues ou des mosquées.
> Les services religieux s'effectuent donc dans un salon, ou la salle de spectacles du navire.

  Blanchisseries
>
 Hormis les plus petits, tous les bateaux offrent des services de blanchisserie (complet, en libre-service, ou tous les deux). L'utilisation de machines est généralement libre, toutefois certains bateaux font payer la lessive ou l'utilisation des machines, voire les deux.
> Le service de blanchisserie de valet inclut la prise en charge en cabine des vêtement et la livraison dans les 24 heures. La plupart des bateaux offrent aussi des services de nettoyage à sec.

  Coiffeurs
>
 Même les bateaux les plus petits ont un coiffeur parmi leur personnel. Les plus grands des navires ont des salons de beauté complets et certains ont des boutiques de produits capillaires ou des parfumeries à leur bord.
> Réservez le coiffeur à l'avance, particulièrement avant des événements importants dans la vie du bateau, comme le dîner d'adieu. Les tarifs sont à peu près identiques à ceux pratiqués à terre.

 

CROISIERES - Accomodation

| Voyager sur l'eau sommaire | Types de navires | Coûts | Durée | Quand partir | Sécurité à bord | Types de croisières | Loisirs | Services | La restauration | Sports | Accomodation | Embarquement/Débarquement | L'argent à bord |

Les cabines varient beaucoup selon le type de bateau que vous choisirez. Sur chaque bateau, il y a différentes catégories de cabine, évaluées selon leur taille, leur emplacement et les agréments qu'elles offrent. Les brochures de croisières, que vous pourrez vous procurer auprès des agences de voyages, montrent la disposition des cabines pont par pont, leurs emplacements et leurs formes approximatives. Utilisez ce plan pour vous assurer que la cabine que vous choisissez n'est pas près des endroits publiques, qui peuvent être bruyants, ou des moteurs du bateau, qui peuvent quant à eux vibrer à certaines vitesses. Assurez-vous également que vous êtes près d'un escalier ou d'un ascenseur pour éviter de parcourir les longueurs de couloir chaque fois que vous retournez à votre cabine.

Inspecter votre cabine

Avant de prendre possession de votre cabine,vérifiez que vos bagages sont bien arrivés. Si ce n'est pas le cas, n'hésitez pas à vous adresser au responsable de votre cabine.

Vérifiez également que tout est en ordre. Si vous avez des lits jumeaux à la place d'un lit double par exemple, ou si votre cabine ne donne par sur la mer comme vous l'aviez demandé, demandez à en changer avant le départ du bateau. Tant que le navire n'est pas plein, vous pourrez persuader les membres du personnel de service de vous donner une autre cabine. Il est d'usage dasn ce cas de donner un pourboire.

Puisque votre cabine sera votre domicile pendant quelques temps, tout doit être à votre satisfaction. Vérifiez que les toilettes et la douche sont propres et fonctionnent, que l'air conditionné, la télévision, le téléphone marchent. Les principaux problèmes doivent être immédiatement signalés, ceux moindres, comme le manque de serviettes ou l'absence d'oreillers, peuvent attendre que la frénésie de l'embarquement ait baissé.

La carte indiquant votre emplacement à table, et le service auquel vous êtes inscrit, doit être dans votre cabine. Là encore, si l'heure et la place ne vous conviennent pas, c'est le moment de demander votre changement.

Equipements

> Toutes les cabines sont équipées d'une climatisation individuellement contrôlable, d'un WC et d'une salle de bains privée (comprenant généralement une petite douche et un lavabo).

> Les cabines de catégorie supérieure, particulièrement sur les bateaux les plus récents, peuvent avoir une baignoire voire pour le top du top un jacuzzi.

> La plupart des cabines ont aussi un petit bureau, une ou deux liseuses, et, sur beaucoup de vaisseaux, une télévision, parfois un magnétoscope, voire une lecteur de DVD et une chaîne Hi-Fi.

> Sauf sur les navires les plus anciens et les plus petits, toutes les cabines possèdent également un téléphone. Selon le navire et la catégorie, les cabines peuvent être équipées de lits ou de couchettes. En classe supérieures, elles sont équipées de lits King ou Queen Size. En classe moyenne elles ont des lits à deux places ou des lits jumeaux. Dans ce cas, les lits jumeaux peuvent être placés côte à côte ou à angle droit. Sur les batiments les plus récents, ces lits peuvent être placés de façon à former un lit double place. Si c'est votre choix, vérifiez que votre cabine offre cette possibilité. Sur les vaisseaux les plus anciens, les lits sont cloués au plancher, vous ne pourrez donc pas les déplacer, surtout dans une configuration en "L". Dans les catégories les moins chères, sur les navires plus anciens et plus petits, ou dans les cabines hébergeant 3 ou 4 personnes, les lits sont escamotables. Les couchettes supérieures sont repliés contre le mur dans la journée, afin d'offir plus d'espace vital. Par contre sur les bateaux plus récents, des canapés-lits remplacent les couchettes supérieures.

Situation

> Sur tous les navires, quelque soit leurs tailles et leurs conceptions, vous ressentirez plus l'effet de la houle à l'avant et à l'arrière, qu'au milieu du vaisseau. Il en est de même avec le roulement, ce mouvement vertical que subissent les bateaux en mer. Une conclusion arithmétique s'impose, pour ne pas voir à subir, ou du moins pour en atténuer les effets, les balancement du navire, votre cabine doit se trouver, horizontalement, à mi-chemin de la proue et de la poupe du bateau, et verticalement à égale distance du fond de la coque, et du pont le plus haut. C'est pour cela que certaines navires font payer plus cher les cabines se trouvant à cet endroit.

> Les cabines extérieures ont des hublots ou des fenêtres (qui ne peuvent pas s'ouvrir), donnant sur les ponts supérieurs. La vue de ces cabines est parfois obstrué par les canots de sauvetage ou donnent sur un pont public. Les cabines extérieures étant les plus demandées, les navires récents possèdent une configuration en offrant de nombreuses, voire pour certains avec des cabines extérieures uniquement. De plus en plus, une cabine extérieure sur un pont supérieur s'accompagne d'une véranda privée. Les fenêtres de ces cabines ont des glaces sans tain, qui empêchent les promeneurs des ponts de voir dans votre cabine. Du moins dans la journée, car le soir vous devrez tirer vos rideaux, si vous désirez un minimum d'intimité. Sur les navires anciens, les cabines intérieures sont souvent plus petites et curieusement amenagées. Sur les bâtiments récents, elles sont aménagées comme celles extérieures. Ne pensez pas devenir claustrophobe en les choisissant, de nos jours elles représentent une excellent valeur.

Taille des cabines

> Comparé aux modes d'hébergement à terre, les cabines de bateaux vous paraîtront bien petite. En règle général, les cabines intérieures sont généralement plus petite que celles ayant vue sur les ponts.

> Les suites sont les plus grandes et les mieux équipées, mais à l'intérieur du même bateau, elles peuvent être différentes en taille, en équipement et en prix. Par ailleurs les stewarts sont plus attentifs aux passagers des suites. Les plus chères ont même du personnel qui leur est réservé, et bien souvent un salon avec chaises ou sofa et parfois deux salles de bains dont certaines avec des bains mouvants ou un jacuzzi. Le prix de certaines suites haut de gamme ne tiennent pas compte du nombre de passagers. Vous payez un prix forfaitaire pour la suite et vous pouvez l'occuper avec un ou deux autres passagers..

> Quand vous choisirez votre croisière, demandez si les cabines extérieures ont un balcon, ou si les suites possèdent une véranda ? Si les salles de bains ont des baignoires ou des douches ? Ou encore si les cabines standards possèdent un coin salon ? Ces caractéristiques varient d'un bateau à l'autre et des cabines extérieures et intérieures.

 

 

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