Avec tous les scandales sur les produits alimentaires, notamment avec les produits fabriqués en Chine, il est plus qu’important de savoir d’où viennent les produits que nous consommons …

Nous, consommateurs, avons le droit de savoir et le droit de choisir !!!

Il y a une solution qui vaut ce qu’elle vaut … Il faut savoir que tous les produits ont un code barre qui indiquent pays, entreprise productrice et référence produit.

ATTENTION, ce code barre n’est PAS UNE GARANTIE mais JUSTE UNE INDICATION !

Sachez tout de même que, pour éviter que leurs produits ne se vendent plus, des pays comme la Chine n’indiquent plus le code pays ou un code faux !!!

L’explication du code-barre

Le code barre figure sur l’emballage ou sur l’étiquette, sous la forme d’une série de lignes verticales surmontant des chiffres. Ces chiffres se classent en quatre groupes.

Le 1er groupe de chiffres renseignent le pays d’origine du fabricant ou du distributeur.

Exemples :690 à 693 (Chine), de 30 à 37 (France), etc …

Le 2ème groupe de chiffres correspond à l’entreprise productrice.

Les chiffres suivants, déterminés par le producteur lui-même, constituent la référence de l’article.

Le dernier chiffre est un numéro de contrôle destiné à prévenir les erreurs.

L’intoxication alimentaire est causée par la consommation de nourriture contaminée par un virus, une bactérie ou des produits chimiques.

Symptômes:

Causes:

Plusieurs bactéries sont responsables de l’intoxication alimentaire. Elles peuvent être présentes dans les aliments pour différentes raisons:

Comment puis-je savoir qu’il s’agit d’une intoxication alimentaire?

Soins:

Mesures préventives:

Retournez au service des urgences:

si vos vomissements et votre diarrhée sont graves et durent depuis plus de deux jours.

QUAND CONSULTER ?

Surveiller les personnes à risque. Les petits enfants, les personnes âgées ou les personnes souffrant de maladies chroniques, telles qu’une maladie inflammatoire de l’intestin, le sida, le cancer ou le diabète, se déshydratent plus rapidement que les autres, car leurs moyens de défense sont diminués. Lorsque ces personnes ne sont plus capables d’absorber de liquides parce qu’elles n’en ont plus la force, il est impératif d’aller consulter un médecin.

Se reposer. Il faut laisser le système immunitaire se mobiliser.]b De plus, les vomissements et la diarrhée fatiguent l’organisme. Le repos est votre principal atout pour récupérer.

Ne pas prendre d’antidiarrhéiques, ni d’aspirine. La diarrhée vous aide à éliminer la bactérie ou le virus de votre organisme. Si vous prenez des antidiarrhéiques, qui ralentissent le transit intestinal, vous contrariez le processus naturel d’élimination.
Quant à l’aspirine, elle peut provoquer des saignements en irritant l’estomac ou encore aggraver une diarrhée sanglante.

Cesser de prendre ses médicaments. À moins qu’ils n’aient été prescrits spécifiquement par votre médecin. Si vous prenez des médicaments de façon régulière, il est inutile de continuer à les prendre tant que vous les vomissez. Par ailleurs, vous ne devez pas prendre les médicaments pour le diabète et l’hypertension tant que vous ne pourrez vous alimenter et vous réhydrater normalement. Vous éviterez ainsi les risques d’hypoglycémie et d’hypotension.

Se réhydrater progressivement. Commencez à boire de l’eau par petites gorgées à la fois. Si votre estomac le tolère, passez au Seven Up dégazéifié, à une boisson minéralisée de style Gatorade, que vous couperez d’eau, au Pedialyte (aussi efficace chez les adultes que chez les enfants) ou encore au mélange maison suivant :
1 litre d’eau bouillie
5 mg (1 cuillérée à thé) de sel
5 mg (1 cuillérée à thé) de bicarbonate de soude
20 mg (4 cuillérées à thé) de sucre
120 ml de jus de pomme

Observer un jeûne. Ne consommez aucun aliment solide pendant les 6 à 12 premières heures. Recommencez à manger quand vous avez faim et que vous ne vomissez plus les liquides.

Privilégier certains aliments. Consommer des soupes de riz et de légumes, des biscottes, des purées de carottes et de pommes de terre, des bananes mûres, puis normalisez graduellement votre régime selon votre tolérance et ne consommez les aliments irritants, tels que les fibres (crudités et céréales à grains entiers), les produits laitiers, les fritures, les charcuteries et les pâtisseries, qu’après votre rétablissement. Sachez que l’alcool, les boissons à base de coca (Coca-Cola par exemple), le café, le thé et les épices stimulent l’intestin. Il faut donc éviter d’en prendre pendant quelques jours.

Ne pas consommer de produits laitiers. La muqueuse intestinale ne les absorbera pas et la diarrhée pourrait s’intensifier ou se pro-longer.

Minimiser les risques de transmission à l’entourage. Adoptez une hygiène irréprochable, lavez-vous soigneusement les mains après chaque passage aux toilettes, désinfectez la cuvette après chaque selle. Lors des repas, utiliser de la vaisselle jetable, ou gardez votre propre vaisselle et lavez-la au lave-vaisselle, ou à part pour ne pas contaminer votre entourage. Ne partagez pas votre nourriture ou vos boissons et ne cuisinez pas avec les autres. Par ailleurs, il est conseillé d’éviter le contact avec des personnes qui ont un système immunitaire fragile (personnes âgées, sidéens ou cancéreux) ou d’envoyer les enfants malades à l’école ou à la garderie.

Adopter des conduites sécuritaires. En choississant bien vos fournisseurs et vos restaurants, vous avez de bonnes chances d’échapper aux désagréments de l’intoxication alimentaire.

Les intoxications alimentaires découlent de l'ingestion d'aliments infectés par un microbe nocif ou un germe pathogène. Les microbes qui sont capables de provoquer des infections alimentaires: virus, parasite et/ou bactérie.

Mais les bactéries constituent, habituellement, la cause des intoxications alimentaires les plus répandues. En effet, une intoxication alimentaire est, la plupart du temps, causée par la consommation de nourriture renfermant des toxines libérées par l'augmentation des bactéries.

L'une des intoxications alimentaires les plus connues est celle due à la bactérie E.coli (Escherichia coli). Causé surtout par l'ingestion de viandes venant des bovins, mais également des volailles pas assez cuites, jus non pasteurisé ou l'eau non chlorée. Elle cause un syndrome hémolytique (destruction des cellules rouges du sang entraînant la libération d’hémoglobine dans le sang) et urémique (augmentation anormale du taux d’urée dans le sang).

Les symptômes (3 à 5 jours plus tard): nausée, vomissement, diarrhée sanglante, très grande fatigue, fièvre, d'autres symptômes peuvent être ressentie aussi.
Quoi faire: cette maladie nécessite l’hospitalisation et dans les cas Sévère, dialyse ou transfusion sanguine.

Autres intoxications alimentaires: Les salmonelles (viandes crues, lait non pasteurisé, oeufs,...). Clostridium botulinum (conserve maison mal stérilisée, etc.). Campylobacter (volailles, bovins, porcs ou l'eau non chlorée). Les staphylocoques (surtout présente dans les pâtisseries, crème pâtissière et les mayonnaises).

Comment les prévenir:
- respecter la date de préemption
- réfrigérer ou congeler rapidement les aliments
- Acheter en dernier les aliments à conserver aux froids
- cuisson à la bonne température
- hygiène des mains et de la vaisselle
- stérilisation adéquate des conserves maison
- conserver les aliments à distance les uns des autres (éviter la propagation des bactéries par croisement)

 

CONSEILS DE PRÉVENTION



QUE FAIRE EN CAS DE MALAISE DIGESTIF ?
Ne dites pas : « C’est une crise de foie, ça passera » ; la crise de foie, spécialité semble-t-il française, n’existe pas. En cas de doute sur la nourriture ingérée, et surtout si deux personnes ou plus présentent les mêmes symptômes, consultez immédiatement un médecin.
Ne confondez pas certains symptômes d’une intoxication alimentaire (nausées par exemple) avec ceux pouvant résulter d’une intoxication au monoxyde de carbone (cf. fiche spécifique).
Si l’intoxication a eu lieu à la suite d’un repas au restaurant, alertez les services vétérinaires ou ceux de la Concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes de votre département (Ddccrf) qui procéderont au contrôle de l’établissement et prendront les mesures qui s’imposent.

Code barre: Liste de pais

000 et 060 USA

300 0 379 France

400 à 440 Alemagne

500 à 509 Rayaume-Uni

520 Grece

540 à549 Belgique Luxemburg

800 à839 Italie

840 à 849 Espagne

690 à 695 Chine

471 Taiwan

480 Philippines

489 Hong Kong

885 Thailande

888 Singapour

890 Inde

200 à 299 - codes Internes (magasins)

 

 

471 Taiwan
France
Italie

Imitations du Made in Italy entreprises des méfaits italiens.

http://www.vaol.it/docs/files/390/51527.jpg

Panier de produits contrefaits.

Le marché mondial pour l'imitation alimentaire Fabriqué en Italie, une valeur de 50 milliards d'euros, environ la moitié du chiffre d'affaires total du secteur d'origine. C'est ce qu'a déclaré Coldiretti qui "prépare" la table du faux fabriqué en Italie avec les cas les plus sensationnels de mets italiens et curieux faux découverts par l'organisation des agriculteurs dans les différents continents, de l'Europe à l'Asie à l'Océanie » Amérique.

L'exposition internationale d'imitations de produits typiques du pays a connu - Coldiretti -existence et la généralisation de l'agro-industrie piratage qui trompe les consommateurs sur le marché mondial et causant des lésions aux entreprises de toutes les régions italiennes. Si vous vendez dans la sauce US et la pâte de tomates "paysanne" (style Rome)transformée en Californie Wisconsin provolone et mozzarella Minnesota, l'Australie produite sauce bolognaise et fromage mozzarella, la ricotta, le parmesan "Perfect italien" drapeau tricolore avec l'étiquette , tandis qu'en Chine, l'industrie locale propose tomates colline, parmeson, Caciotta (fromage italien) et même - Coldiretti - Pecorino (fromage italien), mais avec une vache représentée sur le paquet au lieu du mouton. Mais les exemples de la cuisine italienne sont faux ne manquent pas dans le Vieux Continent, où il a découvert productions Coldiretti de vinaigre balsamique de Modène et de Venise avec une bouteille d'Amaretto dont la forme imite Amaretto di Saronno outrageusement, tandis qu'en Espagne, il est l'huile d'olive en bouteille Romulo conçue étiquette avec la louvea llaitant Romulus et Remus. Et Parmigiano Reggiano et Grana Padano - note Coldiretti  ont les deux produits typiques les plus imités dans le monde.

"Nous sommes confrontés à une tromperie mondiale pour les consommateurs et causer des dommages économiques à l'image de la production italienne et au niveau international doit être combattu recherche d'un accord sur le commerce international de l'OMC où il est nécessaire d'intensifier la lutte pour les pirates de la nourriture qui falsifient l''identitéé territoriale de la nourriture et éviter la transparence du commerce », dit Coldirettien soulignant que « nous devons trouver des alliances avec les pays dans le monde en développement où la sensibilité croissante émergents à la protection de la propriété intellectuelle dans les aliments et dans la lutte contre la contrefaçon de produits du terroir".

4255 - les produits traditionnels interrogés par régions (1252 pâtisseries fraîches et de produits de boulangerie, biscuits, pâtisseries, confiseries, produits 1193 de plantes dans leur état naturel ou transformé, 716 viandes, d'abats et de leur préparation, 456 fromages,146 boissons gazeuses, spiritueux et liqueurs, 151 produits d'origine animale comme le miel, le lait et le beurre inclus, 136 préparations de poissons, de crustacés et de techniques spéciales d'élevage, les repas cuits ou 126 produits alimentaires, 46 graisses comme le beurre, la margarine et les huiles, condiments 33).

159 - Produits avec appellation d'origine protégée ou d'une indication reconnue par l'Union européenne, 107 AOP et IGP 52 (49 fruits et légumes, 38 huiles d'olive vierges extra, fromages 33, 28, produits carnés, produits de boulangerie 3, 3 ou épices essences, 2 vinaigres, 2 produits à base de viande et abats, frais de miel et 1).

481 - Vins avec appellation d'origine (DOC), contrôlé et garantis (Dogg) et l'indication géographique typique (327 vins DOC, DOCG et IGT 34 120 égale à plus de 60 % de la production nationale de vin).

 

La fraude est un acte de mauvaise foi accompli dans le but de tromper une autre personne. Malgré le travail d’inspecteurs veillant sur ces pratiques malhonnêtes, la fraude portant sur des produits alimentaires existe. Du saumon sauvage qui n’a rien de sauvage. L’ajout d’eau dans un produit alimentaire (p.ex. le lait, la viande) afin de donner du volume ou du poids.  De l’huile d’olive contenant une huile de tournesol ou toute autre huile moins chère à produire ou provenant d'une origine autre que celle reprise sur l'étiquette.

L’objectif du fraudeur est l’appât du gain facile si bien que les contrefaçons sont plus considérables et sophistiquées quand il s’agit de produits chers, ou à haute valeur ajoutée, faisant l’objet d’importants échanges commerciaux.  Cependant plus les contrôles sont efficaces, plus les risques du fraudeur sont élevés; la fraude disparaissant lorsqu’elle devient trop coûteuse pour échapper aux contrôles mis en place.

Le recours à la science est indispensable pour renforcer l’efficacité des systèmes d’inspections. Le scientifique doit développer des méthodes d’analyses fiables tant «qualitatives» qui concernent la présence ou l’absence d’un composé que «quantitatives» qui concernent la composition de l’aliment.

Ce complexe «jeu du gendarme et du voleur» est illustré par le cas des produits alimentaires issus de l’agriculture biologique. L’agriculture biologique est une méthode de production agricole qui offre au consommateur une nourriture savoureuse et authentique tout en respectant les cycles naturels des plantes et des animaux. L’agriculture biologique se fonde sur un certain nombre de principes et de pratiques pour réduire au minimum notre impact sur l’environnement telles que la rotation des cultures; l’utilisation très strictes de pesticides, engrais de synthèse, antibiotiques; l'interdiction des organismes génétiquement modifiés (OGM); l’utilisation des ressources de la ferme (p. ex. le fumier comme engrais); ou encore l’élevage en plein air et en libre parcours et l’alimentation des animaux d’élevage avec des aliments d'origine biologique.

Des réglementations existent au niveau européen, national et privée afin de guider les agriculteurs et protéger les consommateurs. Pour faciliter la reconnaissance des aliments biologiques dans les magasins, de nouvelles règles d’étiquetage entreront en vigueur le 1er juillet 2010 rendant le logo biologique (ci-dessus) de l’Union Européenne obligatoire.

Parallèlement, des équipes de chercheurs de plus en plus nombreuses à travers l'Europe et le monde s'attèlent au défi de l'authentification de produits "Bio". Dans ce cadre, l'IRMM teste diverses méthodes analytiques permettant la détermination de marqueurs tels que les protéines ou diverses molécules intervenant dans le système de défense des plantes ainsi que l'expression de gènes et ce, sur trois cultures modèles: le froment, la pomme de terre et la carotte.

Pour démasquer les malfaiteurs, inspecteurs et scientifiques doivent unir leurs connaissances afin de les dissuader par des contrôles toujours plus performants et plus infaillibles.

 

Les chinois sont capables de fournir des milliers de tonnes de poulets morts toutes les semaines.

> À l'aube c'est la course pour la collecte des poulets morts

> cherchant partout des poulets morts

> Un total de 5 coursiers engagés par le patron pour acheter les poulets morts

> Un poulet mort coute 1 RMB et est revendu à 9 RMB après conditionnement

> Stockage des poulets morts dans la cour

> Les carcasses sont jetées un peu partout

> À même le sol....

> 4 employés commencent à les plumer après les avoir plongé dans l'eau bouillante contenue dans un récipient rouillé

> supportant l'odeur nauséabonde qui est quelque fois si terrible que même les employés les plus expérimentés n'y arrivent pas.

> Les employés se dépêchent pour finir le plumage

> Des produits chimiques sont ajoutés pour décontaminer les poulets

> Des colorants sont ajoutés...

> Pour rendre les poulets tendres et très appétissants à vue d'œil

> Ainsi présentés, ils ont très appétissants et partirons en Europe ...

> envoyez ceci à le plus de personnes possible Pour préservez votre santé, éviter tous produits alimentaire importés de Chine...

Pour préservez notre planète, consommer le plus possible de produits locaux ou Européenne : le cout en rejet de CO² du transport de centaines de millions de containers chargés de produits manufacturés de Chines est un crime contre la nature ...

Pour avantager notre industrie alimentaire et faite vivre nos producteurs, manger les plus possibles de produits locaux ou régionaux...

APPLIQUER LA PRÉFÉRENCE NATIONALE OU EUROPÉENNE POUR VOTRE NOURRITURE POUR TOUTE CES RAISONS.

IMPORTANT IMPORTANT

C'est un fait ! Tout le monde à plus ou moins peur des produits faits en Chine.

Mais pouvez-vous différencier, parmi les produits que vous achetez ?

Lesquels sont fait aux USA, Philippines, Taiwan ou Chine ?

Non, n'est-ce-pas ?

Laissez-moi vous dire comment faire...

Les 3 premiers chiffres du code-barres d'un produit indiquent en fait le code du pays où le produit a été fait.

Exemples

Tous les codes qui commencent par :

690, 691, 692 jusqu'à 695 sont tous de la Chine.

Le code 471 est fait à Taiwan.

C'est notre droit d'être informés

Le gouvernement et les services associés ne tiennent pas à renseigner les consommateurs sur ce sujet.

Par conséquent, nous devons nous protéger par nous-mêmes.

De nos jours, les hommes d'affaires Chinois savent que les consommateurs ne préfèrent pas les produits 'faits en Chine'. Alors ils n'indiquent pas de manière lisible le pays dans lequel sont faits les produits.

Cependant pour le savoir, vous pouvez maintenant vous référer aux codes-barres.

Souvenez-vous des 3 premiers chiffres 690 à 695 qui indiquent 'Fait en Chine'.

La DJA sert à mesurer la dose maximale de toxicité autorisée dans vos assiettes. La limite de la DJA, c’est la DL, soit la Dose Léthale. Il s’agit du pourcentage d’animaux cobayes morts à court terme après avoir absorbé le produit. On estime qu’une DL50 est une dose suffisante, ce qui signifie que les laboratoires donnent la permission aux entreprises agro-alimentaires d’ajouter dans la matière consommable un produit qui tue un pourcentage inférieur ou égale à 50% des animaux cobayes.

La DL50 est de moins de 5 milligrammes pour des substances extrêment toxiques, de 5 à 30 milligrammes pour les substances très toxiques, de 50 à 500 milligrammes pour les substances modérément toxiques, de 500 milligrammes à 5 grammes pour les substances légèrement toxiques. Le tout pour un kilo de viande de rat.

Cependant, la dose utilisée est divisée par cent avant de l’inclure dans l’alimentation humaine. On pense que ce diviseur est une sécurité suffisante, suite à des études faites sur un homme moyen de soixante-dix kilos. Ces études ne tiennent pas compte des enfants, des vieillards et des femmes enceintes.

On ajoutera que la DJA ou Dose Journalière Admissible ne tient pas compte des abus de nourriture chez les gens obèses et des effets à long termes chez les gens normaux.

Notons pour information que 400 français meurent quotidiennement du cancer, et le taux de français atteint de naissent de croître : un sur quatre, puis un sur trois en 2010.

La DJA n’est pas une norme inébranlable. Elle évolue comme les cours de la bourse. Elle évolue selon les avis de pollutions, les catastrophes nucléaires, les marées noires et les scandales bovins ou porcins. Elle évolue surtout à la suite des conflits qui opposent les associations de consommateurs aux grands groupes alimentaires comme Monsento.

La DJA est un concept central. Il n’y a pas un jour qui passe sans qu’il soit question de la DJA dans les milieux autorisés. C’est la fièvre de l’or vert, celui qui rapport des milliards de francs et qui fait la joie du ministère des Finances.

Ce n’est certainement pas un hasard si nos scientifiques ne signent aucune étude ou presque concernant la relation entre santé et alimentation. Ces études interviendraient-elles en faveur de la DJA, on s’interrogera sur le financement de ces études. Celles-ci seraient-elles encore indépendantes qu’on rappellera qu’il n’existe pas de contrôles sérieux de la DJA, qu’il n’existe pas non plus d’étiquette indiquant la Dose exacte de DJA. Les industriels frôdent et doivent continuer de frôder. Arrêter de frôder serait suspect, les médias risqueraient de s’inquiéter. Les industriels sont comme des cyclistes qui prennent de l’EPO pour rester sur le circuit. Si la DJA n’existait pas, l’humanité serait morte de faim depuis longtemps.

 

 Derrière les étiquettes

A défaut de la DJA, nous vous présenterons donc les autres produits qui sont obligatoirement inscrits sur les étiquettes [Les industriels doivent indiquer les "traces de fruits à coque" et autres produits au cas où des personnes y seraient allergiques mais ils n’ont pas obligation de mentionner la présence d’OGM en-dessous de 1%]. Ces produits sont inscrits par ordre décroissant, même s’il n’existe pas de pourcentage exacte. Ils peuvent être codés ou écrits en toutes lettres : par exemple le "glutamate monosodique" (GMS) et ses dérivés correspondent aux codes E620 à E625.

Certains produits sont naturels, d’autres sont des produits chimiques. Parmi les produits naturels, certains sont innofensifs, comme le gluten (quoiqu’il existe une allergie au gluten), d’autres moins. L’acide glutamique ou glutamate, pour reprendre notre exemple, est un acide aminé et un arôme naturel… dont notre corps n’a pas besoin, puisqu’il peut le fabriquer lui-même. A fortes doses, c’est un neurotoxique, capables de provoquer des épilepsies et soupçonné de divers symptômes allergiques.

On trouve du glutamate dans les aliments suivants [Source : http://www.ladietetiquedutao.com/gl…] :

Chaque année en Europe, nous consommons 95 000 tonnes de glutamate.

Avant de lire l’étiquette d’un produit, rappelons-nous que nos sens peuvent nous tromper :

Les expressions peuvent aussi êtres trompeuses. "Arôme naturel de fraise" ne signifie pas "réalisé à partir de fraises", mais "réalisés à partir d’éléments naturels qui imitent le goût de la fraise". Ainsi, l’ "arôme naturel de fraise" s’obtient à partir de copeaux de bois australien, d’eau, d’alcool et autres produits. En réalité, la production mondiale de fraise en répondrait pas à la demande, elle ne comblerait que 5% des besoins des Etats-Unis. D’autres arômes, comme le cacao, la vanille ou la pêche utilisent d’autres ingrédients (huile de ricin, champignons…). Les chimistes des industries alimentaires sont particulièrement ingénieux et productifs, puisque les Européens consomment chaque année 170 000 tonnes d’arômes reconstitués.

Date limite de consommation (DLC). Elle s'applique aux denrées très périssables qui peuvent vite devenir un danger pour la santé humaine. Cette mise en garde s'exprime sous la forme «A consommer jusqu'au… » sur les pots de yaourts, la charchuterie fraîche, les plats cuisinés frais, etc. «Respectez toujours cette date et évitez de consommer un produit périmé », prévient la Répression des fraudes. A noter que ces produits doivent être retirés de la vente dès lors que la date limite est atteinte.

CONCLUSION

Avec tant de mauvaises nouvelles, vous pourriez vous demander pourquoi nous ne sommes pas tous déjà atteint d’un cancer… et remettre la gravité de la situation en doute. Seulement, considérez le cas de l’amiante. Les conséquences de ce produit s’étalent sur des dizaines d’années ; il est parfois d’établir une relation de cause à effet. Considérez maintenant la multiplication des épidémies et interrogez-vous.

Des spéculations peut-être, mais ce n’est qu’en avançant des hypothèses que la science avance. Cet article ne sera peut-être pas tenu comme une étude scientifique, mais il n’est pas interdit que celui-ci donne à penser. En attendant une étude sérieuse sur la toxicité ou la non-toxicité de ces produits, j’invoque le principe de précaution et je montre du doigt cette liste de produits : pourquoi cette liste n’est-elle pas diffusée ? pourquoi les médias ne s’en emparent-ils pas ?

Si vous pensez que l’Etat n’aurait pas pu permettre - sciemment - la commercialisation de produits dangereux pour l’homme, c’est que vous ignorez trosi facteurs : l’influence des lobbies agroalimentaires, la peur de de la panique générale et la capacité limitée des puissants de se remettre en cause. Ainsi pour le sang contaminé ou le nuage de Tchernobyl…

En conclusion, la nourriture industrielle est tellement travestie, tellement surajoutée de matières diverses qu’on en oublierait presque cette évidence : je me nourris pour survivre. Se nourrir est une nécessité de la vie. Les pays pauvres en ont une conscience aiguë. Manger n’est pas un droit, mais une nécessité. Manger des choses bonnes, diverses, c’est un plaisir, et tout plaisir n’est pas nécessairement superflus. C’est ce plaisir de manger qui est un droit. On doit pouvoir manger autre chose que ce que mangent les porcs. L’homme a réussi à élever la cuisine au rang d’un art, il a réussi à développer son goût et son odorat pour différencier, juger, reconnaître. Ce qui autrefois était un impératif de la survie est devenu un impératif du plaisir. Il faut manger pour être heureux.

Mais le voile tombe et soudain l’on voit ce qu’on mange. On voit qu’on est empoisonné surtout. On est moins heureux alors. Il faut choisir, dès lors, entre le plaisir et la santé. Ces deux points concernent tous deux le corps, leur conflit est contradictoire. Pourtant, ce problème s’est toujours posé, sous d’autres formes : sur le sexe, l’alcool, le tabac, la drogue… La nourriture d’aujourd’hui est tout cela et bien plus encore. Car elle concerne tout le monde et que personne n’y réchappera. Nous devenons ce que nous mangeons, nos enfants deviennent ce qu’on leur donne à manger. Notre santé, notre taille, notre espérance de vie en dépend. Certains anthropologues associent la maîtrise du feu à un changement alimentaire (les aliments cuits sont plus facilement assimilables) et ce changement alimentaire à l’augmentation de la taille du cerveau chez les hominidés.

On ne connaît pas les effets exacts de ces produits sur le cerveau humain. On sait que le cerveau consomme près de 40% des calories absorbées (aussi étonnant que cela paraisse). Tout ce que nous mangeons se retrouve à un moment ou à un autre dans le cerveau. L’incidence est indirecte et l’homme pense aussi bien en Amérique qu’en Afrique ou en Asie. Mais si le corps accumule les poisons, pourquoi pas le cerveau ? Si ces poisons créent des disfonctionnements dans le corps, pourquoi pas dans le cerveau ? Je veux dire que le cerveau de l’Occidental n’est peut-être pas moins efficace du fait l’alimentation moderne, mais elle gagne peut-être en efficacité ce qu’elle perd peut-être dans d’autres domaines. Quels seraient ces domaines ? Ce n’est qu’une hypothèse et je vous y laisse réfléchir… si vous en êtes encore capable

Sur le plan socio-économique, le risque est qu’il se développe une consommation à deux vitesses : les produits bio pour les riches, les produits industriels pour les pauvres. Un moyen comme un autre de s’attaquer aux pauvres. L’Etat ou l’UE pourrait-elle obliger les industriels à améliorer la qualité de leurs produits ? C’est déjà ce qui se passe avec les agences de sécurité alimentaire, la réglementation et les contrôles. Ce n’est pourtant pas suffisant. Face aux lobbies des multinationales de l’alimentaire, telles que Monsanto, les citoyens se sont réunis en associations de consommateurs ou changent leur comportement alimentaire. Les parents, les écoles, les hôpitaux et les maisons de retraite préparent des repas plus équilibrés, avec des produits naturels quand ils en ont les moyens. Le goût de la cuisine revient avec diverses émissions. Phénomène de mode ou prise de conscience ?

Deux scénarios sont envisageables. La version optimiste : la qualité de la nourriture s’améliore, les agriculteurs développent le "bio", les éleveurs traitent les animaux avec plus de respect, des procès médiatiques mettent à l’épreuve les lois de la bioéthique, l’homme comprend sa place dans l’écosystème de la planète, la pollution diminue, etc.

La version pessimiste : viendra un jour où tous ces produits se seront suffisamment accumulés dans nos organismes pour provoquer cancers et maladies. L’espérance de vie stagnera puis elle diminuera. Comme pour la pollution des nappes phréatiques, la destruction de la couche d’ozone ou l’augmentation du CO2, même si l’on arrête maintenant, la pollution continuera encore des dizaines d’années, des centaines peut-être, autant dire des milliers comme pour les déchets nucléaires (certains durent jusque des millions d’années).

L’humanité peut-elle se permettre une remise en cause aussi profonde que celle qui concerne l’ensemble, je dis bien la totalité de son système d’alimentation, depuis les modes d’élevage et de culture jusqu’à l’usage du four à micro-onde ? Nous avançons et nous savons bien qu’il y aura de nouveaux cancers, de nouvelles maladies. Nous savons également que beaucoup de cas de Creutzfeld-Jakob étaient en réalité des maladies de la vache folle (à moins que ce ne soit la même maladie, comme l’a envisagé le Ministre britannique de la santé, Stephen Dorell, le 20 mars 2000). Mais nous avons confiance dans la capacité d’innovation des scientifiques, comme si la seule innovation possible ne pouvait être que scientifique, comme si la poltique, l’économie, la religion, la philosophie ne pouvaient pas changer la société. Il est probable que le corps médical, les hôpitaux et les laboratoires pharmaceutiques auront une importance croissante dans la société à mesure que les cancers et les allergies se développeront. On observe déjà un affaiblissement des lois de la bioéthique face aux enjeux de la recherche médicale :



Chaque année en Europe, nous consommons 95 000 tonnes de glutamate.

Avant de lire l’étiquette d’un produit, rappelons-nous que nos sens peuvent nous tromper :

Les expressions peuvent aussi êtres trompeuses. "Arôme naturel de fraise" ne signifie pas "réalisé à partir de fraises", mais "réalisés à partir d’éléments naturels qui imitent le goût de la fraise". Ainsi, l’ "arôme naturel de fraise" s’obtient à partir de copeaux de bois australien, d’eau, d’alcool et autres produits. En réalité, la production mondiale de fraise en répondrait pas à la demande, elle ne comblerait que 5% des besoins des Etats-Unis. D’autres arômes, comme le cacao, la vanille ou la pêche utilisent d’autres ingrédients (huile de ricin, champignons…). Les chimistes des industries alimentaires sont particulièrement ingénieux et productifs, puisque les Européens consomment chaque année 170 000 tonnes d’arômes reconstitués.

 Les colorants

Si des colorants d’origine naturelle sont innofensifs, la plupart des E quelque chose (E100 à E180) devraient être évités : ils camouflent le véritable produit. Ils permettent aux industriels de donner de la couleur à ce qui n’en a pas.

Il faut bien comprendre qu’un colorant n’est pas une "couleur" mais un produit chimique. C’est une couleur artificielle, c’est une teinte inventée, irréelle, plus réelle que la réalité, hyperréelle, une couleur virtuelle, prothésique, à côté de réelle les véritables pommes, cabossées et trouées par les vers, ressembles à des rejetons fébriles de la véritable Pomme, l’idée de Pomme tels que les médias la diffusent, telle qu’on peut la lire dans les dicitionnaires, telle qu’on peut la voir en photo dans les encyclopédies. Le dessin d’une pomme devrait toujours dessiner une pomme imparfaite : car il n’existe pas de pomme parfaite.

La plupart des colorants sont nuisibles pour la santé et ils sont rarement seuls.

L’AGENCE DE LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE britannique (FSA) a demandé vendredi le rappel de 359 produits alimentaires contenant un colorant, le Sudan 1, potentiellement cancérigène. Ces produits, portant notamment les marques de chaînes de supermarchés comme Asda, Waitrose, Tesco, Marks & Spencer ou encore Sainbury’s, contiennent tous une sauce produite par la société Premier Foods, la Cross and Blackwell Worcester Sauce. Or un lot de piment en poudre coloré avec le Sudan 1, un produit normalement utilisé pour colorer en rouge des produits solvants, des cires ou des cirages de chaussure et interdit en Grande-Bretagne et dans toute l’Union européenne, a été utilisé pour la fabrication de cette sauce. Les 359 produits sont notamment des tourtes, des pizzas, des cuisses de poulet, des saucisses ou des chili con carne.

Source : la Libre Belgique, 2005.

Pourtant, ce ne sont ni les industriels, ni les médias qu’il faut accuser si le consommateur préfère acheter la pomme ronde et colorée plutôt qu’une pomme abîmée, peut-être tombée de l’arbre avant d’avoir été cueillie. Le consommateur serait-il le fautif ? Chechons la cause de son choix. Il est instinctif : on préfrère la beauté à la laideur. Mais il y a aussi une question de mode : que le produit soit propre, brillant, fin, élégant, mignon (c’est-à-dire petit), qu’il soit à 0% de matières grasses, bourré de sels minéraux et qu’il soit du meilleur rapport qualité/prix, qu’il contienne également des médicaments, qu’il soit bon pour la santé, pour le teint ou pour la sexualité, qu’il soit cool, amusant ou excitant, de marque, emballé dans un sachet résistant mais facile à déchirer, qu’il se conserve longtemps mais que l’ouverture soit un jeu d’enfant, qu’il y ait un cadeau surprise ou un bon de réduction, qu’il puisse être mangé pour le plaisir, à n’importe quelle heure, enfin qu’il me serve à tout sauf à me nourrir. La nourriture est devenu un objet de consommation comme un autre. On devrait pouvoir exposer ce qu’on mange dans une vitrine, voilà le principe. Les publicistes le savent mieux que quiconque.

Les conservateurs

Les conservateurs sont utiles. Mais ils déforment le goût. Ils déforment également le produit, en altérant sa composition chimique (c’est même pour cela que le produit se conserve). Ils déforment enfin l’organisme qui les ingèrent, car l’organisme n’est pas sensé digérer des conservateurs. Les conservateurs conservent, ils ne sont pas sensés être digestes. Certains conservateurs d’origine naturelle n’ont pas d’effet notable sur la santé, il est bon de le noter. Mais l’industrie agro-alimentaire est "perfide", elle mêle des produits innofensifs à des produits toxiques. Il serait bien naïf de croire que la toxicité disparaît dans la masse du produit.

La plupart des produits chimiques ne sont pas assimilés mais restent dans l’organisme, dans notre sang, dans notre chair, jusqu’au plus profond de nos cellules. Ils transforment le milieu interne de l’organisme, le rendent toxique pour l’organisme. Comment s’étonner, après, de la recrudescence des cancers et des allergies. L’organisme n’arrive plus à reconnaître le milieu sanguin et lympathique dans lequel il évolue. Il le considère comme un étranger, il se sent agressé et il l’agresse à son tour : il tente de se défendre de ces toxines comme il tenterait de se défendre d’une greffe. Certains parmi vous ont peut-être de l’asthme, d’autres ont peut-être vu des allergies apparaître chez eux sans aucune raison particulière. Leur cause n’est peut-être ni psychologique ni sociologique : elle est peut-être tout simplement nutritionnelle. On remarquera d’ailleurs le nombre des allergies concernant les aliments en pleine augmentation, en particulier chez les enfants. Je ne préfère pas donner des exemples dans l’actualité, de peur d’être très vite dépassé - mais il suffit de lire et d’écouter.

Ces produiits chimiques auraient donc de réelles conséquences à court terme. Mais ce sont les conséquences à long terme qui sont le plus à craindre. En effet, ces produits fonctionnent souvent comme l’intoxication à la dioxine qui la propriété de s’accumuler dans l’organisme. Le principe de la pollution à la ioxine est le suivant : le sol est aspergé de produits divers, l’herbe qui y pousse l’est à son tour, l’eau qui sert à l’arroser n’est pas pure non plus, la vache qui mange l’herbe mange en même temps tous ces produits qui se sont accumulés, la vache meurt et sa carcasse sert à nourrir une autre vache, qui héritera de tous ces bons produits, enfin la femme mangera de la vache et partagera avec son nourrisson… Mieux vaut que je ne vous parle pas du lait et de ses conservateurs…

Les antioxydants et les substances positives

Les antioxydants ralentissent le vieillissement du produit (fruit ou autre). Ils doivent rangés dans la même catégorie qu’une autre série de substances dont le but est d’améliorer l’état originel du produit : ajout de vitamine C, de calcium, de sels minéraux, de protéines et de bifidus actif. Beaucoup d’aliments carnés conservent d’ailleurs des traces d’antibiotiques. Ceux-ci sont donnés ou animaux malades mais aussi de manière préventive à tous les animaux de l’élevage (poulets, porcs…).

Le E306 est un particulièrement dangeureux puisqu’il modifie la sécrétion des hormones mâles ou femelles. Ce type de produit ne serait-il pas responsable de la diminution du nombre moyen de spermatozoïdes dans les pays industrialisés et de l’augmentation de la stérilté masculine ? Pour information, on trouve le E306 dans les cornflakes et les shampoings…


 Le Service Communal d’Hygiène et de Santé contrôle les commerces de type alimentaire afin de vérifier s’ils respectent la réglementation sanitaire en vigueur.
L’objectif principal est de garantir une sécurité alimentaire au consommateur.
Les inspecteurs sont chargés de veiller au respect des règles sanitaires et des législations en vigueur.

 
Deux modes d’intervention principaux caractérisent leurs actions :

1. Une surveillance systématique par des contrôles inopinés : 
Les inspecteurs sont habilités à procéder à des visites d’inspection des établissements assujettis à la réglementation :
•    cafés, bars, glaciers,
•    restaurants,
•    snacks, kiosques saisonniers, sandwicheries,
•    magasins d’alimentation, hypermarchés…
•    boulangeries, dépôts de pain…
•    boucheries,
•    poissonneries,
•    marchés de détail.

Cette démarche de contrôle s’accompagne systématiquement d’une action de prévention et d’information. Ceci pour améliorer la prise de conscience des professionnels sur la nécessité de respecter les règles d’hygiène élémentaires.

Les contrôles portent sur la propreté générale, la conformité des locaux, l’hygiène du personnel ainsi que sa formation, le respect des températures de conservation des denrées et stockage, les techniques de travail, la prise en compte de la méthode HACCP, etc.

2.  Le traitement des problèmes ponctuels sur plainte du public :
Toute réclamation d’un consommateur est prise en compte et provoque une enquête sanitaire.
Suivant les constatations effectuées et les infractions relevées, l’inspecteur d’hygiène peut :
1 – Adresser une mise en demeure à l’établissement visité de se mettre en conformité et/ou de remédier aux carences notées,
2 – Dresser un avertissement,
3 – Relever par procès-verbal d’infractions les manquements et transmettre le dossier au Parquet,
4 – Solliciter le Maire afin qu’il prenne une mesure administrative de fermeture de l’établissement contrôlé, lorsque la visite de contrôle démontre de graves infractions à la réglementation sanitaire en matière d’hygiène alimentaire.

Le Service communal d’hygiène et de santé travaille en collaboration avec :
- La Direction des services vétérinaires départementaux,
- La Direction départementale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes.

Les inspecteurs d’hygiène peuvent également :
- conseiller les professionnels de la restauration pour tout projet de travaux, création ou réaménagement de leur laboratoire ou commerce de bouche,
- expliquer les bonnes pratiques hygiéniques ou les procédures à mettre en place afin de garantir la sécurité sanitaire des aliments vendus en l’état ou transformés.
Ce travail en amont permet d’éviter certains dysfonctionnements prévisibles et de réduire les coûts de mise aux normes.

Vous êtes un consommateur :
- vous constatez un manque d’hygiène dans un établissement de restauration,
- vous avez noté des anomalies ou des dysfonctionnements au niveau de l’hygiène dans un commerce de bouche,
- vous avez relevé un manquement au niveau de l’hygiène du personnel dans un commerce alimentaire au sens large.

Vous êtes un professionnel de la restauration :
- vous voulez connaître la réglementation en matière d’hygiène alimentaire,
- vous voulez rénover votre établissement et présenter un projet,
- vous voulez obtenir des renseignements divers en matière de sécurité sanitaire des aliments.

Vous pouvez prendre contact avec un inspecteur d’hygiène au :
Le Service Communal d’Hygiène et de Santé
1, rue des Trois Marie
04.95.51.78.50

Pour en savoir plus :
Agence Française de sécurité Alimentaire des Aliments: site de l'afssa.
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