Le roi Chocolat

l y a 4000 ans, les Égyptiens ont laissé des traces sur les papyrus décrivant la confection du chocolat.  Ces petites douceurs se vendaient au marché public en 1566 AJC.  Depuis, le chocolat n'est pas apparu sur la scène jusqu'à ce que les anciennes cultures Aztèque et Maya découvrent la valeur de la plante du cacao.  Celui-ci est réputé pour avoir ses origines dans l'Amazonie et le bassin Oriconi.

Dans les années 600, les Maya ont migré vers les régions plus nordiques de l'Amérique du Sud et ont établi dans le Yucatan la première plantation connue de cacao.  Certains ont argumenté à l'effet que les Maya étaient familiers avec le cacao plusieurs siècles auparavant.  Ils le considéraient en tant que valeur commode, l'utilisant comme moyen de paiement et comme unité de calcul.

Les Aztèques et les Maya prenaient la fève de l'arbre de cacao et en faisaient un breuvage appelé "xocoalt".  Une légende indienne aztèque soutient que les graines de cacao proviennent du Paradis et que la sagesse et le pouvoir venaient lorsqu'on mangeait le fruit de l'arbre de cacao.

De vieilles chroniques rapportent que les Aztèques croyaient que le dieu Quetzalcoat voyageait jusqu'à la Terre sur une poutre amenant un arbre de cacao du Paradis.  Les Aztèques ont appris de Quetzalcoat comment griller et moudre les graines de cacao, faisant une pâte nourrissante qui pouvait se dissoudre dans l'eau.  Ils ont ajouté des épices et ont appelé ce breuvage "chocolatl", ou "bitter-water" et croyaient qu'il amenait la connaissance et la sagesse universelle.

Le mot "chocolat" est considéré comme étant dérivé du Maya "xocoalt";  le cacao, des Aztèques "cacahualt".  Le mot indien mexicain "chocolat" découle de la combinaison des termes"choco" (mousse) et "alt" (eau); les premiers chocolat se consommaient sous forme de breuvage.  Faisant partie d'un rituel mésoaméricain du 12ème siècle, une tasse de chocolat mousseux était partagée lors des mariages.  Arthur W. Knapp, auteur deThe Cocoa and Chocolate Industry   (Pitman, 1923) soulève que si l'on croit à la mythologie mexicaine, "le chocolat était consommé par le Dieux du Paradis, et les graines de cacao étaient transmises à l'homme par la grâce du Dieu de l'Air."

Les autochtones du Mexique ancien croyaient que Tonacatecutli, déesse de la nourriture, et Calchiuhtlucue, déesse de l'eau, étaient les déesses gardiennes du cacao.  Chaque année, les Mexicains procédaient à des sacrifices humains pour les déesses, offrant à leur victime du cacao en guise de dernier repas.

Le naturaliste suédois Carl Linnée (1707-1778) était insatisfait avec le mot "cacao", alors il le renomma "theobroma", qui signifie "nourriture pour les Dieux" en grec.  
   
À la conquête de l'Europe

On dit que Christophe Colomb aurait ramené du cacao au roi Ferdinand lors de sa quatrième visite au Nouveau Monde, mais que la valeur du cacao aurait été sous-estimée en faveur des autres trésors trouvés.

Le chocolat a été noté pour la première fois en 1519 lorsque l'explorateur espagnol Hernando Cortez visita la cour de l'Empereur Montezuma au Mexique.  Le livre   History of the Conquest of Mexico   (1838) de l'historien américain  William Hickling rapporte que Montezuma "ne prenait pas d'autre breuvage que le chocolatl, une préparation de chocolat, aromatisée avec de la vanille et des épices, et préparée ainsi donnant un produit de la consistance du miel, qui se dissolvait graduellement dans la bouche et était consommée froid".  Le fait que Montezuma consommait son "chocolatl" dans des gobelets juste avant d'entrer dans son harem mena à la croyance que le "chocolatl" possédait des vertu aphrodisiaques.

En 1528, Cortez ramena du chocolat du Mexique à la cour royale du roi Charles V.  Les moines, cachés dans leur monastère espagnol, développèrent le procédé des fèves de cacao et gardèrent le secret du chocolat pendant près d'un siècle.  Cela représenta une industrie profitable pour l'Espagne qui planta des arbres de cacao dans ces colonies outre-mers.

Cela pris un voyageur italien, Antonio Carletti, pour découvrir le trésor du chocolat en 1606 et le ramener dans d'autres parties de l'Europe.

"Avec le déclin de l'Espagne en tant que puissance, le secret du cacao finit par être divulgué, et le monopole de la Couronne espagnole concernant le marché du chocolat en vint à sa fin.  En quelques années, les connaissances s'étendirent à travers la France, l'Italie, l'Allemagne et l'Angleterre." (The Nestle Company, Inc., White Plains, New York,   The History of Chocolate and Cocoa , p.2.)

Lorsque la princesse d'Espagne Marie Thérèse fut donnée en gage à Louis XIV de France en 1615, elle lui donna un cadeau d'alliance en chocolat, emballé dans un ornement élégant.  Leur mariage était symbolique du mariage du chocolat entre les cultures espagnole et française.

La première maison du chocolat fut ouverte à Londres en 1657, et ce, par un Français.  S'élevant de 10 à 15 shillings la livre, le chocolat était considéré comme un breuvage réservé à l'élite.  Oviedo, un historien espagnol du 16e siècle écrit:"Personne, sauf les riches et les nobles ne pouvaient se permettre de boire du chocolatl; comme si c'était littéralement de boire de l'argent.  La cacao servit de monnaie parmi toutes les nations; ainsi un lapin au Nicaragua était vendu pour 10 graines de cacao, et avec 100 de ces graines, on pouvait acheter un esclave relativement bon."

Le chocolat apparaît également avoir été utilisé en tant que remède médicinal guidant les médecins d'aujourd'hui.  Le traité   Potus Chocolate   de Christopher Ludwig Hoffman recommande le chocolat comme remède à plusieurs maladies, le citant comme ayant été une cure pour les maux du Cardinal Richelieu.

Vers 1730, le prix du chocolat chuta  à 3$ la livre afin de devenir accessible à d'autres qu'aux mieux nantis.  L'invention du "cacao press" en 1828 contribua à la baisse des prix et améliora la qualité du chocolat en extirpant du beurre de chocolat et en donnant une consistance plus onctueuse au breuvage.

Avec la Révolution Industrielle est venue la production de masse du chocolat, étendant sa popularité parmi les citoyens.

En parlant de l'introduction du café, du thé et du cacao en Europe, Isaac Disraeli (1791-1834) écrivit dans son livre en six volumes   Curiosities of Literature : "Le chocolat est ce que les Espagnols rapportèrent du Mexique, que là-bas on nomme "chocolatl".  C'était une grossière mixture de cacao moulu avec du maïs et du roucou; cependant, les Espagnols, appréciant son effet nutritif,  l'améliorèrent en un riche composé de sucre, de vanille et d'autres arômes.  Nous avions des   Maisons du Chocolat   à Londres longtemps après les maisons de café; ils semblaient avoir associé quelque chose de plus élégant et raffiné dans cette nouvelle forme lorsque l'autre était devenu commun."

L'exposition du prince Albert à Londres en 1851 constitue la première introduction des États-Unis aux bonbons, crèmes de chocolat, friandises maisons et caramels.

La publication en 1891 de   The Chocolate-Plant   par Walter Baker & Co. atteste que:"Lors de la découverte de l'Amérique, les autochtones de la portion la plus étroite du continent, bordant la mer des Caraïbes, furent trouvés en possession de deux richesses qui ont été partout reconnues comme telles: le tabac et le chocolat."

Le chocolat fut introduit aux État-Unis en 1765 lorsque John Hanan rapporta des fèves de cacao des Antilles de l'Ouest à Dorchester, Massachussets afin de raffiner celles-ci à l'aide du Dr. James Baker.  La première fabrique de chocolat du pays est établie à cet endroit.

Pourtant, le chocolat n'était pas vraiment accepté par les colons américains jusqu'à ce que les pêcheurs de Gloucester, Massachussets, acceptèrent les fèves de cacao comme paiement pour les cargos de l'Amérique tropicale.

Depuis longtemps le chocolat était principalement considéré comme un breuvage, surtout consommé par les hommes.  Il devint un breuvage approprié pour les enfants au 17e siècle.  Plusieurs aliments pouvaient y être ajoutés: lait, vin, bière, sucre et épices.  Boire du chocolat était considéré comme un événement social  fortement à la mode.                                  

  Le gianduja est une variante du praliné qui nous vient d'Italie, du Piémont très précisément, pays de la noisette…

Le Gianduja est préparé à base de noisettes, quelquefois d'amandes grillées et pelées puis mélangées à du sucre en poudre avant que le tout soit broyé en pâte fine à laquelle on ajoute pour finir du chocolat.

La texture en est, en général, très fondue, avec une saveur de torréfaction assez marquée.

Ce Gianduja est fabriqué en Italie selon la tradition et l'emballage festif de ce savoureux chocolat nous fait penser que Noël est le moment de tous les plaisirs.

Ces chocolats Gianduja existent en chocolat Lait ou Noir.

  En très peu de temps, naquit la tablette de chocolat; en Suisse on inventa le chocolat au lait, alors qu’en Italie, à Turin, la Caffarel mélangea le chocolat au lait avec des noisettes piémontaises grillées, créant les délicieux chocolats qui prirent le nom du masque de carnaval, Gianduja.  

AMEDEI, LE CHOCOLAT ITALIEN QUI SÉDUIT LE MONDE  

Cette toute jeune entreprise a des rêves de grandeur.   Amedei est née à Pontedera, dans la province de Pise, en 1990. Avec une ambition importante, presque aux frontières de l’inconscience : produire le meilleur chocolat au monde en gérant toutes les phases de la préparation. L’idée innovante de Cecilia et d’Alessia Tessieri, frère et soeur, qui ont choisi ce nom en hommage à leur grand-mère maternelle, Vendica Amedei, se résume par le slogan suivant : « de la fève de cacao à la barre de chocolat ». Nous demandons à Cecilia Tessieri de retracer l’histoire des vingt dernières années de l’entreprise qui a réussi à facturer 4 millions d’euros, dont un quart provenant des marchés étrangers tels que l’Australie, l’Autriche, la Belgique, la Bulgarie, le Canada, la Corée, la Croatie, la Finlande, la France, l’Allemagne, le Japon, la Grande-Bretagne, la Grèce, Hong Kong, l’Inde, l’Irlande, l’Islande, la Hollande, la Pologne, la République Tchèque, Singapour, l’Espagne, la Suède, la Suisse, Taiwan, les États-Unis et la Hongrie.

Avez-vous rencontré des difficultés pour pénétrer dans le secteur de la fabrication artisanale de chocolat ?

Au début, nous connaissions mal la « culture du cacao ». Après un premier contact avec le monde du biscuit dans certaines entreprises du secteur, nous avons entrepris une tournée des grandes capitales européennes, à la découverte d’une culture gastronomique et œnologique bien plus mature que celle de l’Italie. De retour en Italie, nous avons commencé par la production de pralines dans un petit laboratoire de 45 mètres carrés.

Donc, depuis le début, vous avez choisi de produire vous même le produit dont vous vouliez faire le meilleur produit au monde ?

Au tout début, des intermédiaires se chargeaient de l'achat du chocolat. Mais assez rapidement, nous nous sommes rendu compte que notre incapacité à contrôler la qualité de la matière première nous empêchait de fournit le produit que nous voulions. C'est alors qu'est née l'idée de rechercher les meilleures fèves de cacao dans les lieux de culture : de Madagascar au Venezuela, de la Jamaïque à l’Équateur, jusqu’aux îles des Caraïbes de Trinidad et de la Grenade. Mon frère Alessio est parti en quête de nouveaux goûts autour du monde.

Il ne suffit pas toutefois de sélectionner les meilleures qualités de cacao. Quelle est l’importance de la transformation de la matière première ?

Elle est importante, très importante. Après un long apprentissage en France, Belgique et Allemagne, je suis devenue « maître chocolatier ». Mon travail consiste à exalter les arômes du cacao d’origine et de créer une nouvelle magie du goût, en harmonisant et en équilibrant les différents ingrédients.

Quand avez-vous eu les premières reconnaissances ?

En 2005 et en 2006, la Chocolate Academy de Londres a décerné son Golden Award a notre chocolat Chuao, ex aequo avec le Porcelana et le Toscano Black 70 % dans la catégorie fondants et le Silver Award à Amedei 9, un mélange de neuf plantations différentes. En 2008, le chocolat Toscano Black 63 % a reçu l’Oscar du meilleur chocolat.

Les reconnaissances des « institutions » vont-elles de pair avec le plébiscite des consommateurs ?

Je me contenterais de dire que dernièrement le président de la République Française, Nicolas Sarkozy, et l’acteur américain, Georges Clooney, ont déclaré que le chocolat Amedei faisait partie de leurs produits italiens préférés. En plus d’être présents dans les rayons des meilleures épiceries fines et d’être choisis par les grands chefs, nous figurons en bonne place des restaurants des grands hôtels italiens et étrangers. Aux États-Unis, par exemple, certains des meilleurs restaurants new-yorkais comme le Bernardin, le Café Gray et Craft, mais aussi le californien French Laundry , le Gavroche de Michel Roux et The Fat Duck d’Heston Blumenthal, proposent à une clientèle sélectionnée et exigeante des recettes à base de chocolat Amedei.

C'est au tour d'Alessio Tesseri de nous parler des stratégies de distribution à l’étranger et des canaux privilégiés pour la commercialisation du chocolat Amedei. Nous lui demandons de nous donner un panorama de la présence de son enseigne dans le monde.

Les produits Amedei sont présents dans plus de 30 pays : dans la plupart de ces pays, les premières exportations sont parties de la demande spontanée des clients qui ont découvert notre enseigne. Nous étions alors de véritables pionniers. Aujourd’hui, la situation est vraiment différente et la maison Amedei est appréciée dans le monde entier pour sa qualité, pour le contrôle total de la filière de production et pour le profil aromatique élevé de son chocolat. C'est la raison pour laquelle, au fil du temps, nous avons sélectionné des distributeurs pour chaque marché qui partagent avec nous le positionnement de la marque et qui peuvent, par conséquent, faire connaître nos produits et nos valeurs au consommateur final. Et c’est même grâce à cette politique de distribution très attentive que le chocolat Amedei est souvent plébiscité par les grands chefs et par les structures hôtelières d’excellence qui veulent donner de la valeur ajoutée à leur créativité et à leur offre. Enfin, les produits pâtissiers d’Amedei sont eux aussi particulièrement appréciés dans le secteur des cadeaux d’entreprise grâce à leurs confections élégantes.

Le gâteau au chocolat moelleux

Pour 8 personnes 
Préparation : 15 min. – Cuisson : 22 min. 
7 œufs
280 g de chocolat noir pour la cuisson
280 g de beurre
2 c. à s. de farine
300 g de sucre

Faites chauffer le four à 190° (th. 6-7). Faites fondre ensemble le chocolat et le beurre en petits morceaux (micro-ondes ou bain-marie). Ajoutez le sucre. Mélangez bien jusqu’à ce qu’il soit dissous puis enlevez la casserole du feu. Laissez refroidir quelques minutes. Incorporez ensuite un à un les œufs en remuant bien après chaque œuf ajouté. Enfin, ajoutez la farine et lissez bien le mélange. Versez dans un moule très bien beurré et faites cuire 22 min. Sortez du four, démoulez rapidement et laissez refroidir.

 

 

Travers de porc au cocolait
Pour 4 personnes


1,2 kg de travers de porc
1 c. à s. d’un mélange à parts égales de  paprika, poivre de Cayenne, curry, cannelle, muscade et cumin. 
1 c. à s. rase de graines de coriandre
2 c. à c. de poudre de cacao pur (non sucré)
3 c. à s. d’huile d’olive vierge extra
Sel et poivre du moulin

Préchauffez le four à 180°

Coupez les travers de porc en ris. Dans un grand saladier, mélangez la viande avec le mélange des 6 épices, les graines de coriandre, le cacao, l’huile d’olive, le sel et le poivre. Massez la viande pour qu’elle soit bien enrobée.

Enfournez 20 min. en retournant les ris toutes les 5 min.

 

 

Les jeux Olympiques du chocolat

En Europe, la consommation de chocolat est la plus forte dans les pays du nord et alpins. Le premier pays consommateur est la Suisse avec 10,3 kg par an et par habitant, suivi de l' Autriche, de l'Irlande ,du Royaume-Uni, de la Norvège, du Danemark, de l'Allemagne, de la Suède, de la Belgique et de la Finlande. L' Italie, l'Espagne, la Grèce et le Portugal sont les plus faibles consommateurs. C’est un challenge ?
Les meilleurs amis du chocola

Le chocolat s’amourache de beaucoup de bonnes choses. Néanmoins, côté sucré, il a des affinités particulières avec les agrumes, les noix, la banane, la cannelle, la noix de coco et les fruits rouges, cerises et fraises en tête. 

La polyvalence du chocolat
Le chocolat s’intègre également très bien dans les mets salés. Rappelons que la poudre de cacao pur est avant tout une épice et que seul le chocolat est sucré. Pas de limites à l’imagination.

La vinaigrette au chocolat blanc

2 dl de crème fraîche liquide, 2 c. à c. de vinaigre balsamique, 10 g de chocolat blanc peu sucré, sel et poivre du moulin.

Faites chauffer un tiers de la crème dans un poêlon et faites-y fondre le chocolat en petits morceaux. Laissez tiédir puis ajouter le reste de la crème et le vinaigre balsamique. Assaisonnez.

Cette vinaigrette s’accommode particulièrement bien de salades de poisson gras type saumon fumé ou truite saumonée.

 

 

AMARETTI, DRAGÉES ET RÉGLISSES EXPOSITION DE PÂTISSERIES ITALIENNES RAFFINÉES À COLOGNE


Amaretti mœlleux et croquants, Panforte, Cantuccini et enfin les délicieux Cuneesi au rhum. Et puis une gamme de produits typiques de la période de Noël comme les tourons croquants et les Panettone. Du 31 janvier au 3 février prochain, le meilleur de la tradition pâtissière italienne vous attend à Cologne, au salon Ism, le rendez-vous international le plus important pour les amateurs d’agro-alimentaire qui en est, dores et déjà, à sa quarantième édition.

Une occasion des plus alléchantes pour le plaisir de la vue et du palais, pour tous ceux qui approcheront les stands des 41 entreprises italiennes coordonnées par l’ICE. Un événement qui permet de réaliser à quel point l'Italie est l’un des pays européens à détenir la plus grande variété de mignardises, et toutes d’excellente qualité.

Par ailleurs, le secteur de la pâtisserie est un secteur porteur de notre économie ; si nous considérons qu’en 2008, les exportations italiennes étaient de 937 000 tonnes pour une valeur commerciale égale à 2 422 millions d’euros, et en hausse par rapport à l’année précédente (+7,35 % malgré la crise économique mondiale).

Les marchés principaux de l’industrie pâtissière italienne présentant des débouchés sont les pays de l’Union européenne. En particulier, l’Allemagne qui accueille le salon Ism, et la France, où la demande de produits cuits au four, à base de chocolat et de sucre ainsi que de glaces est importante.

C'est pourquoi, les entreprises italiennes sont parmi les plus attendues en janvier, au salon de Cologne, qui au cours de l’édition 2009 a enregistré un excellent record de présences, avec 32 500 visiteurs venant de 150 pays différents et 1 593 exposants qui ont occupé un espace de 110 000 m². L’Italie a encore marqué à cette occasion sa présence significative à l’étranger, avec 155 exposants, suivie de près par la Belgique qui en comptait 151.

L'espoir est donc de réitérer le succès de l’an passé. C’est pourquoi, dans l’espace dédié aux activités, qui sera aménagé près des stands des entreprises, nous tenterons de faciliter le plus possible le contact entre les entreprises italiennes et les spécialistes en commerce extérieur auxquels nous proposerons une sorte de voyage virtuel au travers des régions de l’Italie, riches en spécialités pâtissières. Nous mettrons l’accent sur les dragées de la ville de Sulmona dans les Abruzzes, qui est considérée comme étant leur patrie, et les réglisses provenant tout particulièrement de Calabre.

N’oublions pas que le salon Ism de Cologne consacre une section exclusive aux snacks salés, dans laquelle les entreprises italiennes seront également présentes en accordant, comme le veut la tradition, toute leur attention à la qualité. Des pommes de terre frites aux bâtonnets au fromage, des pop-corns aux omelettes et nachos. Les papilles des visiteurs ne pourront pas rester insensibles aux spécialités italiennes exposées, la qualité sera garantie par l’attention réservée aux matières premières (toutes d’excellente qualité) et en mesure de satisfaire également les palais les plus fins, alors que le sens de l’esthétique sera aiguisé par des conditionnements innovateurs et très agréables.

La tarte au chocolat et aux noix de pécan

Pour 6 personnes

Préparez la pâte : dans un saladier, mélangez la farine, la Maïzena, le sel, le sucre et le beurre. Malaxez du bout des doigts jusqu’à l’obtention d’une pâte sableuse.

Ajoutez ensuite le jaune d’œuf et l’eau, mélangez et mettez la pâte en boule.

Préchauffez le four à 180° (th. 6).

Etalez la pâte au rouleau sur le plan de travail fariné. Déposez la pâte dans un moule de 26 cm beurré et fariné, puis piquez-la à la fourchette. Placez 10 min. au frais. Faites ensuite cuire la pâte à blanc 15 min. Enlevez le poids (riz, pâtes, etc.) et poursuivez la cuisson 15 min. supplémentaires.

Pendant ce temps, préparez la garniture : placez le chocolat en morceaux dans un saladier et versez la crème bouillante par-dessus sans cesser de remuer.

Lissez le beurre sur le fond de tarte à l’aide d’une spatule. Parsemez la moitié des noix de pécan sur la tarte et recouvrez de chocolat. Placez 2 heures au frais.

Faites un caramel avec le sucre et l’eau. Trempez-y les noix de pécan restantes. Laissez refroidir et concassez-les sur la tarte avant de servir.


Le conseil vin

Le vin se déguste avant le chocolat. Si l’on faisait l’inverse, le goût amer du cacao empêcherait le vin de s’exprimer. Il faut également éviter les vins dont les tanins, en se logeant contre les parois de la bouche, nuisent aux arômes chocolatés.

Préférez les vins fruités, moelleux, ou les vins doux naturels. Les vins liquoreux comme le gewurztraminer vendange tardive ou le jurançon s’associent également bien avec les chocolats noirs et les pralinés.

Avec les desserts au chocolat, ne buvez pas n’importe quoi. Un porto millésimé (vintage), un tawny de 10 ou 20 ans, sont parfaits comme le banyuls ou le maury. On peut manger aussi du chocolat noir en dégustant du vieux rhum, un whisky de malt de dix ans au moins, un vieil armagnac ou un cognac. 

Evitez le champagne, dont les bulles froides et acides anesthésient les papilles gustatives et font perdre au chocolat toutes ses qualités.

 

Fabricants italiens

Fabricants de haute qualité sont Amedei, Gobino, Rizzati, Slip, Vanini, De Bondt, La Molina.

Caffarel
Grande marque est devenue l'un des symboles de chocolat italien, Caffarel est présent sur le territoire depuis plus de 180 années, une période dans laquelle il aurait pu acquérir une grande expérience dans le domaine. Situé dans l'usine de Luserna San Giovanni, dans la province de Turin, la société effectue toutes les étapes de la transformation et de la transformation des produits au siège, combinant la recette traditionnelle tellement appréciée par la fabrication plus avancée technologiquement peuvent accélérer et de rendre moins processus coûteux, vous permettant ainsi de se concentrer entièrement sur le produit.

Ferrero
Sont basés sur les 40 années de '900 les racines de cette société qui est rapidement devenue le représentant de l'Italie dans le monde grâce à des produits historiques mondialement connus comme Nutella. Son siège Pino Torinese est le centre névralgique de Ferrero, qui est direct et de coordonner l'ensemble de l'activité d'autres endroits historiques. Le principe fondamental qui au fil des ans a inspiré le travail de manière productive de cette société est l'attention à la qualité des produits plus haute, l'excellence qui s'exprime à partir des matériaux et passant de l'emballage finement travaillé.

Domori
Société a récemment institution fondée par Gianluca Franzoni (alias Mack Domori), a débuté en 1993 avec la plantation de cacao et l'année suivante, il est récolté. Il a commencé alors le défi. La mission de Domori, appelé «Cacao Cult", témoigne de l'extraordinaire passion pour le cacao et le chocolat qui pousse le présidant, que la passion comme en témoigne le site l'a conduit à de nombreux essais et de longues nuits blanches à la recherche de la plus haute qualité propre produit.

Streglio
Premier fabricant de ce champ bondé, l'Streglio né en 1885 à Turin par Pietro Arturo Streglio. Dans l'établissement de la société est effectué le cycle de production du produit entier avec cette marque, atteignant les noisettes de torréfaction en passant par la torréfaction du cacao. Même pour cette marque, la qualité est un principe de base, avec une sélection rigoureuse des matières premières combinées offrant à ses clients.

Arione
Né de l'intuition Andrea Arione et son épouse Rosa, cette société a été fondée en 1923 comme un café-laboratoire pour la production de chocolat. Le succès de ce local à Cuneo qui combine la production et la vente de chocolat artisanal a eu un grand succès local, la renommée, qui a ensuite élargi grâce à des expositions comme Cioccolato.